Des militants tamouls qui ont fui le Sri Lanka suite à la guerre menée par la dictature de Rajapakse commencent une marche de Bruxelles vers Genève afin de réclamer justice. Ces activistes sont maintenant en route vers le Luxembourg sur la N4. Ils ont bravé le froid et toutes sortes de difficultés pour illustré à quel point ils sont en colère.
Leurs familles et amis ont été victimes de la guerre jusqu’en 2009, une guerre qui a causé des dizaines de milliers de morts. Lors de la dernière phase de cette guerre uniquement, on en déplore pas moins de 40.000 ! Depuis lors, le gouvernement essaie d’instaurer un régime militarisé dans le nord et l’est du pays. Il existe aussi encore plusieurs camps de prisonniers. Mais les gouvernements occidentaux restent silencieux face à cette violence et ces crimes de guerre.
Des militants tamouls marchent maintenant de Bruxelles à Genève, des institutions de l’Union Européenne en Belgique vers l’Organisation des Nations Unies en Suisse. Ils ont commencé cette marche le week-end dernier, avec une manifestation d’une centaine de participants devant le parlement Européen. Un groupe d’une demi-douzaine de personnes est maintenant partie en direction du Luxembourg.
Ils sont disponibles pour des interviews, des photos, des reportages,…
Plus d’informations: Markandu Ranganathan – 0485082097 (en anglais) / Thuva – 0484/10 84 96 (en français)
Une Marche pour la justice réclame une enquête pour crimes de guerre
Un rapport des Nations Unies met en évidence que le massacre de Srebrenica a été répété à Mullivaikkal, au nord-est du Sri Lanka. Depuis la fin de la guerre, en mai 2009, il n’y a eu aucune enquête sérieuse pour crime de guerre. Une enquête indépendante doit être menée au plus vite.
Par Thuva
Un groupe d’experts a recommandé – dans un rapport datant du 31 mars 2011 adressé au Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon – la nécessité d’une enquête internationale. Depuis lors, rien n’a été fait. Ban Ki-Moon a été réélu Secrétaire Général des Nations Unies avec le soutien du président-dictateur Rajapakse.
Le directeur Asie-Pacifique d’Amnesty International, Sam Zarifi, a déclaré en décembre 2011 que la communauté internationale doit agir maintenant pour mener une enquête sur les crimes de guerre.
Tant les institutions internationales que les gouvernements occidentaux ne font rien. Ils ne font rien contre un dictateur qui a commis des crimes de guerre et qui continue à opprimer de la minorité tamoule au Sri Lanka.