En Bref…

Chaque samedi, nous publions dans cette rubrique quelques faits marquants, des citations, de petites vidéos,… Aujourd’hui, petit retour, Bruno Tobback et la grève, ou encore le chômage des jeunes en Espagne, qui dépasse maintenant les 50%!


Les raisons de la crise

On pouvait lire cette semaine sur le site du quaotidien flamand Standaard: ‘‘L’industrie allemande a au cours des dix dernières années considérablement réduit les coûts du travail, une initiative prise par le gouvernement Schröder en 2003. Les entreprises allemandes ont produit à bon marché au détriment du reste de la zone euro. ‘‘L’amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifié comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro’’, déclare ainsi l’Organisation des Nations Unies à Genève. (…) L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a aussi des critiques, surtout parce que ce modèle de croissance économique ralentit. ‘‘Les coûts salariaux allemands sont systématiquement sous ceux de ses concurrents, la croissance ralentit et cela réduit les recettes publiques. Pire encore, les pays en crise ne peuvent pas compter sur leurs exportations pour compenser leur faible demande intérieure, parce que leur industrie ne peut pas bénéficier de la demande intérieure plus élevée en Allemagne. "


Tobback contre la grève

Le président du SP.a Bruno Tobback est contre la grève générale de ce lundi. Cela n’est guère surprenant pour beaucoup de monde. Il a déclaré au Soir: "Je comprends les préoccupations des syndicats, mais une grève générale est quelque chose d’extraordinaire. Vous devez garder la bombe atomique pour une guerre mondiale, pour la bataille finale pour un gouvernement de droite prend des mesures de droite." Il n’a probablement pas encore remarqué que notre pays est déjà gouverné par un gouvernement de droite…


Wilders chute dans les sondages aux Pays-Bas, tandis que le SP se porte mieux

La situation politique aux Pays-Bas a longtemps été instable, avec des variations importantes entre chaque suffrage. Lors des dernières élections nationales, le Parti de la Liberté de Geert Wilders fut l’un des grands vainqueurs. Mais son soutien s’effondre. Le parti de gauche SP (pour ‘Parti Socialiste’) ressort particulièrement victorieux des derniers sondages. Le SP obtiendrait 32 sièges si les élections prenaient place maintenant, soit 17 siège de plus qu’actuellement ! Le PVV de Wilders descendrait par contre à 20 sièges, alors qu’il en avait reçu 24 en 2010. Les trois partis traditionnels (CDA, VVD et PvdA) a continué à lutter. Le CDA tombe à 12 sièges (-9), le VVD à 30 sièges (-1) et PvdA (l’équivalent de notre PS) à 17 (-13). Cela signifie que les trois principaux partis n’auraient que 59 des 150 sièges du Parlement. L’institut de sondage Gallup affirme que la hausse du soutien du SP s’explique en raison de la récession qui se profile, avec le chômage et les licenciements qui l’accompagnent.


Le chômage des jeunes explose en Espagne

Le chômage en Espagne continue d’augmenter de façon spectaculaire. Lors du dernier trimestre de 2011, il y avait 5,3 millions de chômeurs dans le pays (soit 22,9% de la population), c’était environ 300.000 de plus qu’au troisième trimestre de 2011. L’augmentation est particulièrement élevée parmi les jeunes. Fin septembre, le taux de chômage de la jeunesse était «seulement» de 45,8% contre 51,4% aujourd’hui : plus de la moitié !


Tourner autour du pot

Le site Express.be cette semaine a parlé d’une confrontation entre un journaliste irlandais et chef de la Banque centrale européenne. Sa question était : ‘‘Pouvez expliquer au peuple irlandais pourquoi il doit payer des milliards d’euros aux banques européennes en compensation pour des obligations non garanties, alors que les Irlandais ordinaires n’ont rien fait ?’’ La réponse est un exemple classique de l’expression "tourner autour du pot" .

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