- +4,5% en moyenne pour les titres de transports. Des titres de transport à bord à 2,50€ !
- Disparition des abonnements – de 25 ans = +11€ par mois (8000 jeunes concernés) !
- Augmentation des tarifs sociaux !
Au total on parle de 8 millions d’euros qu’ils vont aller chercher dans les poches des usagers. Dans le même temps, le gouvernement Olivier de Charles Picqué a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires pour les transports publics à Bruxelles et a dépensé pour quelques 43 millions d’euros dans les portiques. Enfin, afin de faire des économies, la STIB embauche une firme privée de consulting pour un coût de 800.000 euros par mois.
Tract du PSL
Au début de leur mandat, les partenaires de la coalitions (PS, CDH, ECOLO) avaient pourtant affiché leur volonté de viser la gratuité des transports publics à Bruxelles, faisant de la mobilité leur priorité. C’est le chemin inverse qui a été pris depuis.
Ces désinvestissements sont payés par les usagers qui subissent année après année des hausses de tarifs incessantes. Mais ce sont aussi les conditions de travail qui sont mises à mal par le sous-financement. Les coupes de 46 millions comportaient en effets des attaques salariales à hauteur de 5,5 millions d’euros.
Usagers et travailleurs de la STIB doivent s’unir dans un plan d’action collectif pour la défense des transports publics.
C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un tel service. Or ici, c’est davantage la privatisation qui se profile et en premier lieu celle du métro, plus rentable. Par ce sous-financement, ils créent des problèmes qui servent ensuite à expliquer que la privatisation est la solution au dysfonctionnement et aux pénuries. Nous connaissons les résultats : hausse des prix, diminution du service et de moins bonnes conditions de travail (statuts, salaires, etc.).
Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le mercredi 1er février, nous nous rassemblerons à 16h aux portes de la station Parvis de Saint-Gilles, dans la commune du ministre président de la région Charles Picqué, afin de protester et de combattre sa politique d’austérité.
Nous défendons des transports publics gratuits et de qualité pour résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution de Bruxelles.