Prendre l’argent là où il est


Sur fond de crise boursière, liée à une récession de l’économie réelle, les capitalistes et leur personnel politique crieront que l’argent manque. Ils défendront que la collectivité continue de soutenir les grandes entreprises pour qu’elles puissent investir, car de cette richesse dépend celle de la population. C’est totalement faux. Nous l’avons constaté après la crise de 2008. Une fois encore les pertes ont été socialisées et les profits privatisés. Les dividendes versés aux actionnaires ont atteint des records tandis que la majorité de la population a été obligée de se serrer la ceinture. En Belgique, nous avons subi un saut d’index qui a réduit nos salaires réels, une augmentation de l’âge de la pension, des économies sur la sécurité sociale, etc. Pendant ce temps, de vastes richesses s’envolaient vers les paradis fiscaux. Résultat : pas moins de 172 milliards d’euros sont ainsi partis de Belgique pour les paradis fiscaux en 2019. Le budget des soins de santé représentait quant à lui 26 milliards d’euros la même année.

  • Ceci est une partie du programme plus global du PSL face à la crise du coronavirus auquel vous pouvez accéder en cliquant ici.

Dès le début de la crise du coronavirus, les autorités ont assuré que les banques seraient soutenues. Les entreprises ont notamment obtenu un report du paiement de leurs cotisations à la sécurité sociale. C’est à peine s’il est question de fonds supplémentaires pour nos salaires et nos soins de santé. Si cela ne dépendait que des patrons et de leurs pantins politiques, le coût de la crise serait répercuté sur les travailleurs et leur famille.

Les études d’Oxfam ont clairement illustré qu’un petit groupe richissi me dispose d’une fortune sans précédent : 2153 milliardaires détiennent plus d’argent que 60% de l’humanité ! Des milliards d’euros sont planqués dans les paradis fiscaux et des capitaux sont investis massivement dans des productions socialement inutiles, comme les dépenses militaires, tandis que la spéculation va bon train pour profiter de la crise, tout comme ce fut le cas avec la spéculation contre les Etats après la crise de 2008.

Nous devons nous protéger en retirant des mains de cette élite richissime tous les leviers économique, au premier rang desquels le secteur financier. Cela permettrait d’assurer la fin de la spéculation et que ces sommes monumentales puissent servir à faire face aux crises sanitaires, écologiques et économique tout en améliorant le sort des travailleurs et de leurs familles.

Nous exigeons :

  • Le non-paiement de la dette publique, sauf sur base de besoin prouvé.
  • L’expropriation et la nationalisation sous contrôle et gestion démocratiques de la collectivité des secteurs clés de l’économie (dont la finance), afin de disposer de tous les leviers pour répondre aux crises multiples du capitalisme.
  • La planification démocratique de de l’économie pour satisfaire les besoins de la population dans le respect de la planète.
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