Précédé par les cheminots ce mardi à certains endroits et totalement ce mercredi, l’ensemble des services de la fonction publique s’est mis en grève ce jeudi 22 décembre. Le mot d’ordre des syndicats était clair; les mesures préconisées par le ministre des pensions sont inacceptables: une grève générale en front commun syndical a donc été organisée. Le gouvernement entend faire passer les textes en force au Parlement à l’heure où nous écrivons ces lignes, et ce au mépris total des travailleurs du secteur publique.
Par Aurore et Steph (Mons)
Le secteur public montois a montré qu’il refusait le plan de Di Rupo et de Van Quickenborne. Des piquets de grèves ont été organisés aux TEC, devant la poste, au Forem ou encore devant les écoles ou devant les bureaux de la région wallonne. Quelques axes routiers ont aussi été bloqués.
Une manifestation s’est ensuite déroulée dans le centre-ville, partant des sièges des syndicats, notamment de la FGTB rue Lamir, et se dirigeant vers la grand place où le président de la CGSP intersectorielle de Mons-Borinage et délégué cheminot Jean-Marc Durieux a pris la parole, suivi ensuite de son homologue CSC. Près d’un demi millier de personnes ont pris part au défilé, où une large place a été faite a la critique des mesures du gouvernement Di Rupo Ier. Un Elio local qui n’a pas été épargné par une partie des participants de la manifestation. Même si, après des décennies de trahison du mouvement des travailleurs par Di Rupo, certains semblent encore avoir des illusions dans sa capacité à "changer", de plus en plus de ses "concitoyens" sont conscients que le papillon rouge cache en fait un programme bleu foncé. Les militants du PSL de Mons étaient présents et pour discuter, diffuser des tracts et vendre quelques exemplaires de notre journal.
Un nouveau souffle pour la lutte
Les travailleurs de la SNCB ont décidé de mener une grève au finish. Lorenzo Marredda, délégué CSC-transcom de Mons, voit dans cette initiative une bonne manière de faire changer les plans du ministère. Les cheminots ont besoin d’être soutenu par l’ensemble du mouvement des travailleurs. Pour continuer et concrétiser la lutte, nous avons besoin de préparer au mieux une journée de grève générale le 30 janvier. Quelques problèmes au niveau de l’organisation et de la mobilisation ont été aperçu et soulevé aujourd’hui. De nombreuses assemblées dans les entreprises, les services et les écoles seront donc nécessaire pour informer, sensibiliser, mobiliser !