Elections sociales : renforcer l’engagement dans le travail syndical !

Tous les quatre ans se déroulent des élections sociales. Les représentants des travailleurs au sein du Conseil d’entreprise et/ou du Comité de prévention et de protection au travail (CCPT) y sont élus. C’est une occasion idéale pour renforcer l’implication dans les syndicats.

Nous voulons tout d’abord appeler tous les travailleurs, et en particulier les jeunes, à participer activement à ces élections sociales. C’est possible en présentant sa candidature ou en jouant un rôle actif au cours de la campagne. L’argument selon lequel de nombreux candidats veulent simplement profiter de la protection contre le licenciement accordée en étant élu est faux. Ces derniers mois, il y a eu de nombreux exemples dans lesquels des délégués combatifs ont été mis à la porte !

Deuxièmement, nous appelons à des campagnes avec du contenu. Bien entendu, nous subissons le contrecoup de ce que nous connaissons des élections politiques, où l’accent est justement placé sur la personne, sans aucune argumentation quant au contenu politique. Des militants combatifs peuvent par contre utiliser la campagne pour livrer une analyse de la gestion de leur entreprise, de ce que le gouvernement et les patrons veulent nous imposer et de la manière de riposter.

Une campagne active peut inverser la tendance à la baisse de la participation que nous avons constatée lors des précédentes élections sociales. En 2008, le taux de participation pour le CPPT a diminué de 76,5% à 72,3%, pour le conseil d’entreprise de 75% à 71%, avec une baisse notable surtout chez les jeunes. Le résultat global de 2008 était presque identique à celui de 2004 avec, pour le Conseil d’entreprise 52,9%, pour la CSC, 35,7% pour la FGTB, et 9,9% pour la CGSLB.

Il n’est pas possible de faire un appel de vote global pour toutes les entreprises. On trouve des militants et délégués combatifs dans tous les syndicats. Nous appelons à voter pour les délégués et militants qui défendent le mieux les intérêts des travailleurs. En renforçant la position de ces militants combatifs, sans regarder la couleur de leur syndicat, il est possible de renforcer le mouvement syndical en général.

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