Combattons le capitalisme avant qu’il ne détruise notre planète !

29 novembre : 4e grève mondiale pour le climat

Les capitalistes et leurs représentants politiques doivent s’arracher les cheveux de la tête… Les jeunes et les travailleurs se battent partout dans le monde : au Chili, à Hong Kong, en Catalogne, au Liban, en Irak, en Egypte,… C’est une véritable vague de soulèvements qui a commencé contre ce système d’inégalités croissantes. Fin septembre, pas moins de 7,6 millions de personnes ont participé aux activités liées à la dernière grève mondiale pour le climat ! La quatrième grève climatique mondiale aura lieu le 29 novembre. Joignez-vous à nous pour cette journée d’action !

Par Arne (Gand)

La colère et l’indignation sont grandes contre l’ensemble du système. Lors des feux de forêt en Amazonie, un slogan très populaire proclamait ‘‘The wrong Amazon is burning’’, en référence à la fameuse multinationale qui, elle, mériterait de brûler. Même le Financial Times, journal capitaliste par excellence, s’est demandé si le capitalisme n’avait pas besoin d’être complètement redémarré : ‘‘capitalism : time for a resset ?’’

Des millions de personnes occupent les rues et rejettent avec vigueur la pollution et l’exploitation du capitalisme. Des alternatives sont examinées. Aux Etats-Unis, 45% des jeunes soutiennent la campagne de gauche de Bernie Sanders, qui suscite un enthousiasme débordant avec des revendications qui s’opposent à la logique capitaliste : un accès garanti pour tous à l’enseignement, au logement et aux soins de santé dans le cadre d’une politique radicale d’urgence climatique en faisant payer les plus riches.

De plus en plus de grévistes du climat se rendent bien compte que les mesures symboliques sont insuffisantes. L’année dernière, le conseil municipal de Londres a déclaré ‘‘l’urgence climatique’’ ; mais il a interdit les actions d’Extinction Rebellion (XR) durant deux semaines en octobre ! Durant toute cette période, aucune mesure concrète n’a vu le jour… Les actions interdites de XR ont donc été rejointes par un grand nombre d’activistes ! La répression est insuffisante quand les gens surmontent le mur de la peur. La lutte de masse peut imposer le changement.

Au Chili, le rejet de l’augmentation des tickets de métro est devenu le symbole d’une révolte de masse contre toute la politique d’austérité néolibérale. Les travailleurs et les jeunes se sont organisés et ont remporté des premières victoires, comme le retrait de l’augmentation des prix. La leçon est d’autant plus importante que les transports en commun sont étranglés chez nous aussi: l’an dernier, 200.000 trajets de De Lijn ont été supprimés faute de chauffeur ou en raison d’un problème d’équipement. Et le nouveau gouvernement flamand réduit encore le budget de De Lijn! La situation n’est pas meilleure dans les chemins de fer, c’est bien connu. C’est l’ensemble de nos services publics qui craque sous la pression des économies budgétaires.

Les mobilisations pour le climat peuvent déboucher sur des victoires si elles parviennent à impliquer de larges couches de la population. Pour y parvenir, des revendications concrètes sont cruciales, comme la gratuité des transports publics, la collectivisation de tout le secteur de l’énergie, l’augmentation drastique du budget public de la recherche scientifique et la planification rationnelle de l’économie.

Le mouvement pour le climat n’est pas distinct des autres mouvements de lutte. Tous sont inextricablement liés dans la mesure où il s’agit , à chaque fois, d’une lutte de classe. Il n’en va pas autrement pour le climat. Les capitalistes exploitent toutes les sources de richesse : la nature et les travailleurs qui, par leur travail, créent la richesse. C’est également là que réside la plus grande faiblesse du capitalisme : ce système se moque des intérêts de la grande majorité de la population. Nous ne devons pas nous laisser intoxiquer par les tentatives de l’establishment de détourner l’attention et de réduire le mouvement pour le climat à des propositions antisociales qui nous divisent. Combattons le système lui-même !

Comme le dit le slogan : fin du monde et fin du mois, mêmes combat ! Occupons les rues contre l’austérité, contre la pollution du capital qui menace notre santé, notre environnement et notre avenir : luttons pour un vrai changement avec l’implication la plus large possible et construisons une alternative socialiste !

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