Actions de solidarité avec le peuple chilien en lutte à Anvers, Bruxelles, Gand, Louvain et Namur

Namur

Les actions de solidarité internationale avec les jeunes, les travailleurs et les pensionnés au Chili se poursuivent dans le pays. Ce jeudi soir, des actions ont ainsi eu lieu à Anvers, Bruxelles et Namur, dont voici les photos ci-dessous. Nous y joignons également la traduction d’un texte de nos camarades de LSR (Liberdade, Socialismo e Revolução), la section brésilienne du Comité pour une Internationale Ouvrière.

Une prochaine action prendra place ce samedi 26 octobre, de 17 à 19h gare centrale à Bruxelles (événement Facebook).

Chili : Dégageons Piñera et ce qui reste de la dictature !

Les jeunes, les travailleurs et le peuple chilien montrent la voie à tous les peuples d’Amérique latine. Il n’y a pas d’autre issue que la lutte pour ceux qui souffrent du chômage, de la précarité, de la répression de leurs droits fondamentaux et de la destruction des services publics. Le néolibéralisme sera vaincu dans la rue, par les grèves, par une mobilisation qui défie le pouvoir établi.

Par André Ferrari, LSR (section brésilienne du Comité pour une Internationale Ouvrière)

Après le soulèvement populaire renforcé par la grève générale appelée ces 23 et 24 octobre, le cynique président Piñera a présenté ses excuses et a annoncé diverses mesures visant à contenir la colère populaire. L’augmentation des tarifs de transport, principal déclencheur des luttes actuelles, avait déjà été annulée par le gouvernement.

Mais en plus de cela, Piñera n’a pas seulement maintenu l’état d’urgence, il a prolongé le couvre-feu ! La répression sauvage et lâche des carabiniers et de l’armée contre la population représente un revers très grave du point de vue démocratique. Ce sont les méthodes de la dictature pinochetiste qui prennent vie. Le nombre de morts, de blessés, d’emprisonnés et de disparus augmente chaque jour.

Mais rien de tout cela n’est parvenu à contenir la colère des masses. Ni les concessions timides ni la répression n’ont empêché les grandes manifestations et les grèves dans plusieurs secteurs importants comme les ports, les mines, l’enseignement, la santé et bien d’autres. Les Mapuches et les communautés autochtones se mobilisent aussi. Les femmes sont une fois de plus à l’avant-garde de la résistance malgré toute la répression. Les jeunes continuent de jouer un rôle central dans le mouvement.

Prenons garde à maintenir le mouvement et à ne pas se laisser embourbés dans d’inutiles négociations avec ce gouvernement meurtrier. ‘‘Dégaeons Piñera, ses politiques néolibérales et son système politique pourri’’, c’est le moins qu’on puisse exiger.

Pour aller de l’avant, le mouvement doit s’organiser à la base, au travers de comités de lutte dans les quartiers, les lieux de travail et les lieux d’étude. Ainsi, sans le frein de la bureaucratie syndicale, il sera possible de créer les conditions d’une grève générale active jusqu’à la chute de ce gouvernement.

Piñera doit être renversé, mais il faut aussi en finir avec les politiques néolibérales et le régime politique qui maintient la Constitution née de la dictature. La défense d’une Assemblée constituante libre, souveraine, véritablement démocratique, populaire et organisée par la base est le moyen de reconstruire complètement le pays. De cette manière, il sera possible de construire un gouvernement des travailleurs et du peuple qui puisse adopter un programme anticapitaliste et socialiste !

Porto Rico, Équateur, Haïti, Chili,… La rébellion populaire et la lutte des travailleurs se répandent dans toute l’Amérique latine. Au Brésil, il n’en ira pas autrement. Il est nécessaire d’unir ces luttes et de nous battre pour une alternative commune contre la crise du système capitaliste : pour une Fédération socialiste d’Amérique latine.

Action de solidarité à Anvers.

Action de solidarité à Bruxelles.

Action de solidarité à Gand.

Action de solidarité à Louvain.

Action de solidarité à Namur.

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