Ce matin, entre 20.000 et 40.000 syndicalistes, essentiellement, se sont réunis dans les rues de Liège pour protester contre l’annonce de la fermeture de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège, avec un mot d’ordre de grève générale régionale. La question de la »nationalisation » de l’outil était très présente dans les discussions de même que sur les banderoles des délégations syndicales. Le SETCa avait notamment organisé une action symbolique peu avant le début de la manifestation en baptisant la place Cockerill »place de la nationalisation ». À mentionner également, la colère contre ce gouvernement Di Rupo 1er qui veut appliquer une politique d’austérité des plus monstrueuses.
Dans les nombreuses discussions que nos militants ont eues avec les manifestants, la nécessité d’un plan d’action était très clairement ressentie. "Nous ne nous laisserons pas faire ». Oui, mais comment ? Quelle prochaine étape après aujourd’hui ? De très nombreux manifestants attendaient une prochaine date à la fin de la manifestation, qui n’est hélas pas venue.
Nous avons encore beaucoup discuté de la manière de concrétiser cette revendication de la nationalisation de l’outil, telle que l’exigent les syndicats. Et si des comités de lutte organisaient l’occupation de l’entreprise, pour assurer que la pression soit suffisante que pour assurer la nationalisation sous le contrôle des travailleurs, avec expropriation, sans rachat ni indemnités ?
Le PSL était présent avec une tract abordant toutes ces questions, et notre journal »Lutte Socialiste", que nous avons vendu à 74 exemplaires.