Hier, environ 3.000 personnes se sont réunies dans les rues de Bruxelles à l’initiative de la Coalition Climat, dans le cadre de la 17e conférence de l’ONU qui se déroule pour l’instant à Durban, en Afrique du Sud. 17 conférences déjà, et la menace qui pèse sur notre environnement ne fait que s’accentuer. Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient présents avec une délégation combative pour dire de lutter NON à cette dictature des marchés qui détruit notre environnement.
Par Nico (Liège)
Ce n’est pas la première année qu’une telle manifestation se déroule, et ce n’est pas la première fois que nous intervenons dans ce contexte. mais cette fois-ci, il y avait une différence de taille: l’atmosphère qui avait prévalu lors de la manifestation syndicale de la veille n’était pas encore partie et le potentiel illustré par les 80.000 manifestants qui avaient occupé les rues de la capitale le vendredi continuait de frapper les esprits. De fait, lors des discussions sur notre journal, Lutte Socialiste, très nombreux ont été ceux à s’intéresser de près à notre première page »grève contre l’austérité ». Nous avons vendu 64 exemplaires de ce mensuel.
La compréhension que cette logique de profits à court terme immonde qui est au coeur même du capitalisme est la cause tant de la politique d’austérité que de la destruction de notre environnement (comme l’ont encore illustré les catastrophes de BP et de Fukushima) était largement présente. De même, il était bien plus facile de mettre en avant la nécessité de se lier au mouvement ouvrier, la force cruciale capable de bloquer l’économie et de relancer la production de manière rationnelle et démocratiquement planifiée, sur base de la nationalisation des secteurs clés de l’économie. Nos revendications comme celle de l’expropriation et de la nationalisation du secteur énergétique sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité trouve un écho plus large, et des organisations qui hier encore ne parlaient que de la diminution de la TVA sur l’énergie commencent aujourd’hui à défendre la mise sous contrôle public du secteur.
Alors qu’il y a quelques années, l’essentiel des discussions portaient sur des mesures »acceptables » dans le système actuel, de plus en plus de gens deviennent conscients de la nécessité de changer de syster, de renverser l’actuel pour que les moyens de production soient aux mains de la collectivité. Nous ne devons entretenir aucune illusion envers les sommets internationaux climatiques organisés par les grandes institutions capitalistes: seule la mobilisation des masse et particulièrement du mouvement organisé des travailleur permettra d’aboutir à une société où l’environnement, tout comme nos conditions de vie, ne sera plus sacrifié à l’autel du profit.