Solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal !

Grève générale de 24 heures et manifestation ce mercredi 7 décembre 2011 à Liège 10h aux Terrasses (au «Torè»)

L’heure est grave pour la sidérurgie. ArcelorMittal veut massivement délocaliser l’essentiel des activités vers les pays émergents. La dictature du profit s’illustre de nouveau. On nous a fait payer de tous côtés, et encore une fois maintenant ?

Tract des Etudiants de Gauche Actifs

Tract en version PDF

Manifeste avec les Etudiants de gauche Actifs ! 9h00 devant l’entrée principale de l’université place du XX Août

Ce mercredi 7 décembre sera une journée de grève interprofessionnelle pour défendre la sidérurgie liégeoise. Une manifestation syndicale de grande ampleur, avec une importance tant nationale qu’internationale, se déroulera à Liège.

Étudiants de Gauche Actifs veut prendre une part active à cette mobilisation, tout comme pour la mobilisation contre l’austérité du 2 décembre. La raison est simple : en tant que filles et fils de travailleurs, en tant que futurs travailleurs nous-mêmes, ces mobilisations nous concernent !

Les directives européennes contre les nationalisations ont été levées en 2008 pour porter secours aux banques. Pourquoi pas pour sauver l’emploi ?

Le seul espoir serait un repreneur privé ? Attirer ce ‘’privé’’ passerait évidemment par la flexibilité ou des concessions salariales sous prétexte de sauver l’emploi. On nous avance que seule une reprise de la part d’un opérateur industriel pourrait sauver la phase à chaud, mais cela veut également dire qu’ArcelorMittal devrait la céder à un concurrent. Pourquoi Mittal est-il en droit de définir quel sera notre avenir et celui de nos enfants ? L’Etat a pu dégager 4 milliards d’euros pour sauver les spéculateurs et les actionnaires de Dexia. Ce n’est pas la première fois que les banques profitent des caisses de la collectivité. Pourquoi l’arme de la nationalisation ne peut-elle pas être utilisée pour la sidérurgie ? Pour sauver les emplois, pas les profits des actionnaires.

Selon le ministre wallon Jean-Claude Marcourt, il est interdit par l’Union Européenne de nationaliser mais cela a bien été possible pour sauver les banques. Il ne faudrait donc pas compter sur les politiciens traditionnels pour nous aider et gérer une sidérurgie nationalisée si on parvenait à arracher la nationalisation par la lutte. L’exemple de la SNCB illustre très bien la manière dont est actuellement géré le public. Nous aimerions une bonne fois que ça fonctionne au profit des travailleurs.

Nationaliser, sans rachat ni indemnité, sous le contrôle des travailleurs et de leurs familles

Une seule chose peut sauver nos emplois : retirer l’outil des griffes du privé pour le placer aux mains de la collectivité

Pourquoi faudrait-il collectiviser les pertes et privatiser les profits ? L’impact de la sidérurgie sur la région justifie pleinement le rachat de l’outil par les autorités. Mais pourquoi racheter ? La collectivité a suffisamment été volée par ArcelorMittal. En plus des très généreux cadeaux fiscaux, 236 millions d’euros ont été accordés pour les quotas de CO2, la Région wallonne a investi 20 millions en recherche scientifique à destination d’ArcelorMittal,… Il faut même réclamer de l’argent !

La seule réponse est la nationalisation du secteur entier, sans rachat ni indemnités, sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité. Nous pouvons concrétiser cette idée par une occupation de l’entreprise et par la formation d’un comité de lutte démocratique basé sur des assemblées générales souveraines. Cela signifie que les métallos, qui connaissent parfaitement leur entreprise, forment un collectif de direction démocratique. Nous voulons aider les travailleurs et syndicalistes combatifs à populariser cette idée au sein du mouvement social.

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