Manifestations à travers le monde contre les incendies en Amazonie

Ces derniers jours, les dirigeants du G-7 se sont réunis à Biarritz, en France. Le Président français Macron, entre autres, a continué à prétendre qu’il se soucie du climat. Il a promis plusieurs millions d’euros d’aide contre les incendies de la forêt amazonienne ce que le président brésilien Bolsonaro a rapidement refusé. Quelques millions, c’est de la poudre aux yeux ces dirigeants mondiaux : leur réunion a, en soi, coûté des millions d’euros et, pour accroître son propre prestige, Macron a même fait venir un ministre iranien. En outre, une série de multinationales basées dans leurs pays respectifs sont actives dans le pillage de la forêt amazonienne. Ce sont toujours les intérêts économiques qui prévalent pour les dirigeants du capitalisme. Le résultat est tout ce que nous voyons en Amazonie : les poumons de notre planète sont en flammes !

Nous ne devons pas nous attendre à des actions audacieuses de la part du monde des affaires. Un certain nombre de grandes banques dans notre pays ont signé l’appel  » Sign for my future  » afin de relever  » tous ensemble  » les défis climatiques. Nous avons immédiatement mis en garde contre cette hypocrisie. Nous avons par exemple rappelé que selon un rapport du 11.11.11, BNP Paribas, ING et KBC ont des prises de participation importantes dans des sociétés minières telles que Glencore, Vale et BHP Billiton. Ces compagnies minières sont impliquées dans le pillage de la forêt amazonienne. Quelqu’un pense-t-il que nous arrêterons la catastrophe climatique en comptant sur la bonne volonté de ceux qui en sont responsables ?

Nous devons nous organiser par nous-mêmes. L’avenir de la planète est trop important pour être laissé aux grandes entreprises et à leurs marionnettes politiques qui, au cours des dernières décennies, ont démontré qu’elles nous entraînent directement dans l’abîme de changements climatiques irréversibles. Nous entendons par  » par nous-mêmes  » les travailleuses et travailleurs ordinaires et leurs familles : la très grande majorité de la population. Beaucoup s’inquiètent de l’avenir des prochaines générations. Ils ont raison : nous devons nous en inquiéter. Dans le même temps, nous devons nous rendre compte qu’il est possible de forcer le changement, mais pas en le demandant gentiment. En construisant un rapport de force, l’establishment devra nous prendre en compte. Les manifestations de masse constituent un pas important dans cette direction. Nous devrons aller encore plus loin et, s’il n’y a pas de changement, utiliser notre force la plus importante : notre nombre. Sans les travailleurs, le système capitaliste ne peut fonctionner. Des actions dynamiques sont nécessaires pour établir un rapport de force dans lequel les grèves feraient la différence.

L’appel international à l’action lancé fin septembre – du 20 au 27 septembre – est donc important. La ‘grève de la terre’ (Earth strike) peut devenir importante et donner une nouvelle dynamique au mouvement climatique dans notre pays. Les médias tentent de réduire le mouvement dans notre pays à quelques porte-parole connus, mais la force de la protestation est qu’elle est portée par des dizaines de milliers de jeunes. Leur mécontentement n’a pas disparu. Organisons-le en comités pour que les jeunes puissent contrôler démocratiquement leur propre mouvement de protestation et discuter ensemble des prochaines étapes et du changement de système que nous voulons.

Lundi, une action réussie à l’initiative de Extinction Rebellion a réuni quelque 400 manifestants devant l’ambassade du Brésil à Bruxelles. Dans le monde entier, de multiples actions ont été menées. Le PSL et le CIO, l’organisation internationale dont nous sommes la section belge, étaient présents à nombre d’entre elles pour défendre une alternative socialiste au capitalisme. Voici quelques photos de différentes actions : Bruxelles, Dublin, Göteborg, Tel-Aviv, Vienne, Sao Paulo.

Bruxelles

Tel Aviv

Viennes

Dublin

Goteborg

Sao Paulo

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