30 ans depuis la chute du Rideau de Fer : Comment le monde a été redessiné

Dans son article publié hier sur notre site au sujet de la chute du mur de Berlin, Tanja Niemeier réfutait l’interprétation donnée par le vainqueur, qui prétend que le mouvement avait dès le début été un choix délibéré en faveur de la restauration du capitalisme. En réalité, ce mouvement a été partie intégrante d’un processus révolutionnaire dans lequel la contre-révolution capitaliste l’a finalement emporté. Au cours de ce processus, le monde a été fortement bouleversé. Un article d’Eric Byl initialement publié en 2009.

Le Rideau de Fer

Pour ceux qui ont vécu la période d’après-guerre, le changement provoqué par la chute du Bloc de l’Est a été bien plus important que le passage de la machine à écrire Olivetti à Internet. Le Bloc de l’Est, c’était cet autre monde derrière le Rideau de Fer. Il fallait être membre du parti communiste, professeur de mathématiques ou de physique, ou encore participant à un voyage organisé pour pouvoir y pénétrer.

Je me rappelle un voyage de ce type au cours de l’été 1982, à la fin de l’époque Brejnev. Il commençait par une étape à Varsovie en Pologne, juste après l’emprisonnement des dirigeants du syndicat indépendant Solidarnosc et la proclamation de l’Etat de siège par Jaruzelski. Nous y étions attendus par une haie de mitrailleuses. Pour une première prise de contact au delà du Rideau, c’était remarquable. Pour le reste, ce fut un voyage impressionnant avec des visites au Musée de l’Ermitage, à la Place Rouge et au Cirque de Moscou. Mais ce n’était pas une propagande pour le communisme. Le régime était déjà à bout de souffle.

Ce n’est qu’en 1985, pendant mon service militaire, que j’ai revu le Rideau de Fer. J’étais allongé en tenue de camouflage avec des jumelles d’une portée de quelques centaines de mètres. D’où nous étions, nous n’étions pas capables de distinguer un homme d’une poutre, mais nous voulions tous essayer de deviner à quoi ressemblait « l’autre côté ».

L’homme est-il capable de fonctionner dans une économie nationalisée et planifiée?

Vu de l’Ouest, le Bloc de l’Est semblait être un bloc monolithique et immuable. Les tentatives de changement en Allemagne de l’Est en ’53, en Hongrie en ’56, en Tchécoslovaquie en ’68 et en Pologne en ’70 et en ’80 avait toutes été réprimées par des chars, envoyés si nécessaire d’Union Soviétique. Mais ce n’était pas seulement – et même pas avant tout – la répression et les systèmes de parti unique qui faisaient conclure aux commentateurs sérieux que le Bloc de l’Est était insensible aux révolutions. C’était aussi le développement économique impressionnant des économies étatisées et planifiées.

Dans son livre “La Révolution trahie” écrit en 1936 (soit six ans après son bannissement d’URSS et quatre ans avant son assassinat par des agents de Staline), Léon Trotski écrivait: “Le socialisme a démontré son droit à la victoire… Si même l’U.R.S.S. devait succomber sous les coups portés de l’extérieur et sous les fautes de ses dirigeants – ce qui, nous l’espérons fermement, nous sera épargné -, il resterait, gage de l’avenir, ce fait indestructible que seule la révolution prolétarienne a permis à un pays arriéré d’obtenir en moins de vingt ans des résultats sans précédent dans l’histoire.”

Lors de discussions, les socialistes révolutionnaires comme nous se voient souvent opposer le raisonnement : “Une économie nationalisée et planifiée ne peut pas fonctionner parce que la nature humaine fait que l’homme a besoin de « stimulants » pour être productif. Si les gens sont assurés de leur revenus, ils ne foutent plus rien”. Le capitalisme n’est pas le premier système à se présenter comme l’ordre « naturel » des choses ; les esclavagistes et la noblesse féodale l’ont précédé sur ce plan.

Il a fallu des décennies avant que les capitalistes aient pu adapter «l’homme» à leur système de production. Avant, les paysans travaillaient lorsque c’était nécessaire. Dans les débuts du capitalisme, les travailleurs, une fois leur salaire en poche, restaient absents durant des jours entiers, jusqu’à ce que l’argent soit dépensé. Prester quotidiennement un nombre fixe d’heures suivant un horaire fixe, était quelque chose d’incompréhensible. Nous ne remettons pas en question l’enseignement obligatoire, mais lorsque la Prusse a été le premier pays à introduire l’obligation scolaire en 1819, elle l’a fait pour créer “l’uniformité et l’obéissance”. Bref, chaque système de société, chaque système de production adapte l’homme à ses besoins. Ce ne sont pas nos idées qui déterminent nos conditions de vie, mais bien nos conditions de vie qui pilotent nos idées.

Socialisation du travail, individualisation de son appropriation

Malgré ces difficultés, le capitalisme était à l’origine très productif. Jusque là, le travail avait été principalement une occupation individuelle. Le producteur créait son produit de la conception jusqu’au produit final. Si division du travail il y avait, elle était largement marginale. Le capitalisme a amplifié et perfectionné la division du travail. Il a simplifié les opérations effectuées par chaque individu et donné à chacun une place spécifique dans le processus du travail. Les fileurs ont été séparés des tisserands, des opérations artisanales compliquées ont été réduites à une série d’interventions simples, qui ont plus tard été imitées par des machines. Le travail n’était plus principalement une occupation individuelle mais devenait une occupation sociale. Le capitalisme a ainsi été capable de développer la science et la technique d’une manière inconnue précédemment.

Mais pendant que le travail devenait une occupation sociale, l’appropriation de son résultat continuait à se faire de façon individuelle. La croissance des forces productives n’avait qu’un objectif: augmenter l’exploitation des travailleurs afin d’assurer encore plus de profits. Inévitablement les énormes capacités productives du travail socialisé allaient entrer en conflit avec les limitations qu’imposait l’appropriation individuelle de son résultat. En langage “moderne” : le marché n’est plus capable d’absorber les marchandises produites. Les propriétaires de capitaux n’investissent plus dans la production, mais préfèrent spéculer. Les consommateurs sont poussés non seulement à dépenser leur salaire d’aujourd’hui, mais aussi celui qu’ils doivent encore gagner dans le futur. La crise est ainsi postposée, mais ce n’est que partie remise : lorsqu’elle survient, elle frappe encore plus fort.

Durant la grande dépression de 1929-33, la production s’est écroulée de 25% aux Etats-Unis et de plus de 30% en France. Entre 1929 et 1936, la production britannique n’a augmenté que de 4% et celle de l’Allemagne n’a retrouvé le niveau de 1929 qu’en 1936 malgré l’énorme effort de guerre. Le Japon, le pays capitaliste qui connaissait alors la croissance la plus importante, a pu augmenter sa production de 40% grâce à l’effort de guerre. Mais même cette croissance japonaise n’était rien comparée à celle réalisée en Union Soviétique qui a connu durant la même période une croissance industrielle de 250%.

Les deux blocs et l’Etat-providence

Bien que, durant les procès de Moscou de ’36 et de ’38, Staline avait fait tuer à peu près toute la direction du Parti Communiste d’URSS et l’état-major de l’armée, la victoire des Alliés dans la Deuxième Guerre mondiale a été principalement due à l’Armée Rouge. Celle-ci a finalement imposé sa suprématie mais au coût de 20 millions de vies humaines. Ceci n’a été possible que parce que l’Union Soviétique assiégée a pu mobiliser toutes les forces productives de la société grâce à son économie nationalisée et planifiée.

Pendant les années ’50, l’économie soviétique a connu une croissance moyenne de 12% par an, plus que n’importe quel pays capitaliste en pleine période d’expansion. Exprimé en Geary Khamis Purchasing Power Parity (un standard de monnaie international qui permet de comparer des économies) le Produit Intérieur Brut par habitant en Union Soviétique s’était élevé à 2.841 $ en 1950 grâce à l’économie planifiée, quatre fois plus que l’Inde (619 $) qui, avant la Première Guerre mondiale, avait pourtant une production semblable à celle de l’Union Soviétique. Dix ans plus tard, en 1960, le PIB/habitant avait encore cru de 25% à 3.945 $.

Après la Deuxième Guerre mondiale, deux blocs fondamentalement contradictoires se sont formés : l’Occident impérialiste, basé sur la propriété privée des moyens de production, et le Bloc de l’Est, basé sur une économie natio-nalisée et planifiée. L’attraction pour le communisme a forcé la classe dirigeante en Europe Occidentale à faire des concessions importantes au mouvement ouvrier. Celles-ci allaient de nationalisations du secteur de l’énergie et des transports à la création d’un service national de santé en Grande-Bretagne, ou encore l’introduction de la concertation sociale et de la sécurité sociale par le biais d’un pacte social en Belgique. Cela a formé la base de ce qu’on appellera plus tard « l’Etat-providence ». Des augmentations salariales annuelles de 10% et des allocations qui permettaient réellement de compenser les revenus perdus par le chômage, la maladie ou le vieillissement étaient la règle.

Ces réformes avaient pour but de prévenir des révolutions. La social-démocratie (les PS) et dans certains cas les partis communistes ont joué un rôle-clé. Ainsi en Belgique, dès 1944, a été formé un gouvernement d’unité nationale regroupant libéraux, socialistes et communistes, avant même les premières élections d’après guerre en 1945. A peu près tous les partis sociaux-démocrates se déclaraient d’une façon ou d’une autre en faveur d’une nouvelle société socialiste sans classes, même si cette perspective était repoussée quelque part dans un futur lointain. Le Parti Ouvrier Belge a changé de nom et adopté pour la première fois explicitement le terme « socialiste » dans son nom. La croissance d’après-guerre a été la base matérielle du succès de la social-démocratie, tout comme la disparition de cette croissance a provoqué le début de sa longue agonie. Révolution coloniale

Aucun des deux blocs ne se gênait pour intervenir militairement lorsque ses intérêts étaient menacés. Le plus souvent, de l’autre côté du Rideau de Fer, on détournait alors le regard. L’impérialisme occidental a mis directement en selle des dictateurs ou leur a apporté son soutien en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Et le bloc stalinien l’a imité.

Mais l’existence de deux blocs qui s’étaient engagés dans une terrible course à l’armement, garantissait au moins un refuge à des régimes dissidents. Des officiers ou des guérilleros qui prenaient le pouvoir dans le Tiers-Monde, se rapprochaient du Bloc de l’Est pour échapper à l’impérialisme occidental et copiaient en même temps le modèle d’état stalinien. A l’inverse, des régimes dissidents du Bloc de l’Est, tel que celui de Tito en Yougoslavie, avaient assez facilement accès à des prêts en Occident. Des dirigeants nationaux utilisaient d’ailleurs les contradictions entre les deux blocs afin de mener, dans une certaine mesure, une politique indépendante. C’est ainsi que le président égyptien Nasser a réussi à nationaliser le canal de Suez en 1956.

La bureaucratie devient un frein absolu au développement des forces productrices

La crise actuelle du capitalisme illustre une nouvelle fois que “la main invisible” du marché qui fait fructifier ou qui sanctionne les investissements présente une série de défauts. Dans une économie nationalisée et planifiée, il n’existe pas de “main invisible” qui règle l’économie, même si ce n’est que de façon chaotique. Lorsque les socialistes révolutionnaires comme nous mettent l’accent sur la nécessité de la démocratie ouvrière dans une économie nationalisée et planifiée, ce n’est pas seulement par souci démocratique, mais aussi par nécessité économique. Ce sont les travailleurs eux-mêmes qui sont les mieux capables d’estimer quels produits, de quelle qualité et en quel nombre permettent de satisfaire les besoins sociaux. Les nouveaux moyens de communication et les capacités scientifiques et techniques offrent aujourd’hui des possibilités pratiquement illimitées.

Mais la bureaucratie qui s’est accaparé le pouvoir en Union Soviétique lors de la contre-révolution stalinienne dès 1924 avait tout intérêt à cacher son rôle parasitaire dans la production. Contrairement à la bourgeoisie en Occident, elle était dès le début un frein au développement. Mais là où elle pouvait compenser au début le manque de démocratie ouvrière par l’efficacité d’un bureau central de planification, au fur et à mesure que l’économie se développait et se complexifiait, cette bureaucratie se transformait d’un frein relatif en un frein absolu pesant sur les avantages de l’économie planifiée. En 1963, l’économie de l’Union Soviétique connaissait son premier fléchissement, suivi d’autres en ’72, en ’75 et de manière encore plus accélérée en 1980, 1981 et 1985. La bureaucratie « étranglait » de plus en plus l’économie.

Des reformes par en haut pour éviter la révolution par en bas

Afin de sauvegarder sa position dominante, la bureaucratie stalinienne a alterné des périodes de “centralisation”, de lutte contre les excès dans les régions, avec des périodes de “décentralisation”, d’augmentation du pouvoir concédé aux autorités régionales. En terminologie marxiste, cela s’appelle du “bonapartisme”, c’est-à.-dire essayer de sauvegarder sa position en “surfant” sur les contradictions. L’introduction de la “perestroïka” (reformes économiques) et de la “glasnost” (ouverture politique) par Gorbatchev en 1986 n’était rien d’autre que la Xième tentative d’éviter la révolution par en bas par des réformes d’en haut. Dans «La Révolution trahie», Trotski avait expliqué que la bureaucratie continuerait à défendre l’économie planifiée tant que celle-ci serait la base de son pouvoir et de ses revenus. A partir du moment où elle ne l’était plus, la bureaucratie a préféré, plutôt que de céder la place à la démocratie ouvrière, opter pour la restauration capitaliste.

Gorbatchev a suscité pas mal d’illusions en URSS, mais aussi et surtout en Occident. La gauche ne savait en général qu’en penser. Certains prétendaient que, grâce à Gorbatchev, l’Union Soviétique s’était remise sur la route du socialisme, ce qui les forcés par ensuite à devoir effectuer un tournant à 180°. D’autres voyaient dans Boris Eltsine et le dirigeant sandiniste nicaraguayen Daniel Ortega l’« espoir du socialisme ». Et lorsque, le 19 août 1991, l’aile militaire de la bureaucratie en Union Soviétique a revendiqué sa part du gâteau lors d’une tentative de coup d’Etat qui a rapidement échoué, d’autres encore affirmaient qu’il fallait soutenir les putschistes puisque ils défendaient l’”économie nationalisée et planifiée”.

Le PSL, le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) et sa section en Russie n’avaient, par contre, pas la moindre illusion ni dans les réformes de Gorbatchev, ni dans les putschistes autour de Ianaiev, ni dans les proclamations «libérales» et «démocratiques» de Boris Eltsine. A ce moment, ces trois fractions étaient toutes des défenseurs convaincus du marché libre et de la restauration du capitalisme. Leurs divergences d’opinion ne portaient que sur le rythme de ce processus et la répartition exacte de la proie. La section du CIO en Russie a participé au mouvement contre le putsch militaire avec un programme totalement indépendant, expliquant dès le début qu’Eltsine et Ianaiev étaient les deux faces d’une même médaille.

Une défaite pour le mouvement ouvrier

Bien qu’avec la chute du stalinisme, c’est une caricature effrayante du socialisme qui a disparu, le CIO à toujours considéré la restauration du capitalisme comme une défaite pour le mouvement ouvrier. En Union Soviétique et en Europe Orientale, cela a été expérimenté en pratique dans les années qui ont suivi. Entre 1989 et 1996, le PIB/habitant en Union Soviétique s’est écroulé, passant de 7.109 $ (toujours en GK PPP) à 3.912 $. En comparaison, au cours de la même période, celui de l’Inde a cru de 2.361 $ à 3.613 $. En 2001, l’espérance de vie en Russie était de 71,8 ans pour les femmes et de 58,9 pour les hommes, contre 74,5 et 63,6 dix ans plus tôt. Ce n’est qu’en 2007 que le PIB/habitant dans la fédération de Russie est revenu au niveau de 1989 ; et encore, cela est du principalement aux hausses historiques des prix du pétrole et du gaz. Les politiques de limitation du loyer à 4% du revenu (à l’exception de la Russie où c’était 10%), de soins de santé et d’enseignement gratuits ont fait place aux intérêts privés des anciens bureaucrates relookés en nouveaux capitalistes. Le nombre de pauvres est monté à 150 millions pour tout l’ancien Bloc de l’Est.

Le stalinisme, tel que nous l’avons connu après la guerre, est devenu un phénomène appartenant à l’Histoire. Là où des staliniens arrivent encore au pouvoir, comme au Népal, ils essaient désormais d’arriver rapidement à un accord avec l’impérialisme. Dans le monde néocolonial, la possibilité de manœuvrer entre les deux blocs n’existe plus sous sa forme «classique» depuis la chute du stalinisme. Le régime du président afghan Najibullah, qui avait été porté au pouvoir par l’Armée Rouge après son intervention militaire dans ce pays en ’79, s’est ainsi effondré comme un château de cartes après la fin de l’URSS. La possibilité de s’abriter de l’impérialisme en se rapprochant du Bloc de l’Est a disparu. Le monde bipolaire a fait place à un nouvel ordre mondial encore plus brutalement impérialiste.

Bien que beaucoup de travailleurs en Occident n’avaient pas la moindre illusion dans le Bloc de l’Est, son existence confirmait que le capitalisme n’était pas le seul système de société possible. L’effondrement du stalinisme s’est accompagné d’une offensive idéologique énorme en Occident sur le thème “Le capitalisme a gagné”. Les dirigeants de la social-démocratie n’ont pas offert la moindre résistance, ils ont au contraire éliminé toute référence au socialisme. Depuis lors, les “sociaux-démocrates” se sont prononcés sans aucune gêne en faveur du marché. Ils ont joué des coudes entre eux à qui serait le plus apte à gouverner. Au cours de ce processus, leur base traditionnelle de travailleurs a décroché de plus en plus et a été remplacée par des couches plus aisées. La base ouvrière a été abandonnée aux populistes de droite tandis que la social-démocratie se transformait sur le « modèle » du Parti Démocrate des Etats-Unis. La voie a ainsi été ouverte pour une offensive néolibérale de libéralisations, de privatisations et de démantèlement des services sociaux.

La chute du stalinisme a été incontestablement une défaite pour le mouvement ouvrier. Elle s’est surtout fait sentir dans les anciens pays du Bloc de l’Est et dans le monde néocolonial. En Occident, elle a permis l’offensive néolibérale qui a accompagné la mondialisation, établissant un régime politique de liberté de mouvement illimitée pour le capital. Mais cette défaite n’a été en aucun cas comparable à celle qu’a représenté la prise du pouvoir par le fascisme dans les années ’30 et la Deuxième Guerre mondiale. La force potentielle du mouvement des travailleurs est restée en gros intacte, principalement dans les pays capitalistes avancés mais également sur le plan mondial. La crise du capitalisme et les tentatives de faire payer celle-ci par le mouvement ouvrier mèneront à nouveau à des luttes de classe et à une recherche d’alternatives au capitalisme. L’époque d’un véritable socialisme démocratique commence à se dessiner.

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