Le temps nous manque : rejoins la lutte pour une autre société !

Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus avoir d’illusion dans le système capitaliste. Non, ça n’est pas un caprice d’enfant de refuser que le fruit de son travail soit accaparé par une infime minorité de la population. Ce n’est pas non plus croire aux bisounours que de vouloir une planète habitable par tous, et pas juste pour les capitalistes capables d’acheter des bombonnes d’air des rocheuses canadiennes ou de construire des bunkers en Nouvelle Zélande (véridiques !).

Par Emily Burns

Mais beaucoup se demandent s’il est possible de construire une autre société. Pas tant conceptuellement – on l’a tous imaginé à un moment où à un autre – mais sommes-nous réellement capables de renverser ce système et sa classe dominante capitaliste vu l’énorme pouvoir qu’elle détient ?

C’est vrai, le rapport de force est actuellement à leur avantage, mais il n’est pas inamovible ! Rien n’a jamais été obtenu pour la majorité sociale en le demandant gentiment, mais au travers de mouvements de masse. C’est vrai, ça ne va pas se faire du jour au lendemain : il faut de la patience, malgré l’urgence. C’est vrai, ils ont l’argent, sont organisés et ont en tête l’histoire des luttes sociales. Mais notre force potentielle – notre nombre – est bien plus grande encore.

S’organiser

Ensemble et organisés, nous sommes bien plus forts que la simple somme de chacun de nous. Dans le cadre de mouvements sociaux comme celui des jeunes pour le climat, des blouses blanches ou des pompiers, des questions reviennent systématiquement. Qu’est-ce que je peux faire ? Quelle est la prochaine étape de la lutte ? Quel mot d’ordre mettre en avant ? Comment en discuter autour de moi ? Il est crucial de débattre de tout cela collectivement et démocratiquement et de se baser sur l’expérience collective du mouvement des travailleurs en réunissant nos expériences propres, celles d’ailleurs et celles des générations précédentes. C’est ainsi qu’on évite de partir de zéro et que l’on peut dépasser le cadre des ‘‘solutions’’ individuelles.

Au PSL, on veut réfléchir en dehors de la boite, on pense qu’aucun compromis n’est possible avec ceux qui ont des intérêts fondamentalement opposés aux nôtres et on défend une rupture socialiste avec le capitalisme. Pour cela, voter à gauche ne suffit pas. L’Histoire nous a démontré que la classe dominante n’acceptera jamais de perdre ses privilèges ; lorsqu’elle est menacée, elle est prête à tout ! Il faut en être conscient et s’y préparer.

Se préparer

N’ayons pas d’illusion, se préparer pleinement à intervenir dans les mouvements et construire une conscience collective de rupture socialiste avec le capitalisme nécessite de se structurer au niveau local, mais aussi international et d’y mettre de l’énergie.

On a besoin de toi. Si tu partages les analyses présentes dans ce journal, saute le pas deviens membre du PSL !

Chaque membre est convié à participer de manière hebdomadaire à sa réunion de section, un moment important où l’on peut prendre un peu de distance par rapport au système capitaliste dans lequel on baigne 7 jours sur 7. On y discute des développements dans l’actualité locale, belge et internationale et des mots d’ordre à mettre en avant ; on y revient périodiquement sur des expériences de luttes passées ou des auteurs clés pour en tirer les enseignements. Nos campagnes sont également discutées lors de cette réunion.

Lors d’une action, au-delà de construire un rapport de force en mobilisant pour celle-ci, nous tentons au mieux de nos possibilités de mettre en avant, le plus concrètement possible, quelles pourraient être les prochaines étapes du mouvement et comment y parvenir, nous mettons également en avant la nécessité de lier les différentes luttes entre elles. Nous développons ces éléments dans nos tracts et surtout notre journal ; les ventes militantes de ce dernier débouchent souvent sur des discussions intéressantes.

Ça s’apprend

Se préparer à une confrontation de classe nécessite de développer une série de compétences. Nous étoffons nos capacités organisationnelles au travers d’une série de tâches que nous nous répartissons : écriture d’articles ; gestion de nos publications ; de nos finances, provenant entièrement de nos membres et du soutient ce que nous sommes capables de récolter autour de nous ; organisation des réunions de section,…

Nous prenons également une série d’initiatives comme le 23 juin avec une manifestation pour faire barrage à l’extrême droite et la politique antisociale; ou encore à l’université de Gand – où nous sommes présents dans la délégation syndicale – où nous voulons mener concrètement la campagne de la FGTB pour les 14€ de l’heure. Même lorsque des actions sont petites, elles sont cruciales pour remettre en avant des méthodes de luttes collectives et puis, comment vouloir jouer un rôle-clé dans un processus en faveur d’un changement socialiste de société si nous n’avons pas pris l’habitude de prendre la parole, d’organiser des activités militantes, etc. ?!

Ne reste pas sur la ligne de touche, on a besoin de toi !

Si toi aussi tu veux un changement réel, ne reste pas spectateur, engage-toi et joue un rôle actif. Prends contact avec nous en discuter ! 02 345 61 81 ou info@socialisme.be Et n’hésite pas à verser une contribution sur le compte du PSL/LSP : BE86 5230 8092 4650 (BIC TRIOBEBB).

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