23 juin à Gand : « Dans la rue contre la haine et pour une politique sociale »

Le Vlaams Belang a récemment remporté sa plus grande victoire électorale depuis 2004. Depuis lors, plusieurs cas de haine, d’intimidation et de violence ont eu lieu contre des groupes minoritaires ou des dissidents. Nous ne pouvons tolérer cela.

Le Vlaams Belang s’est attiré des électeurs avec un message socialement trompeur et en même temps anti-immigrés. Ils disent qu’une meilleure prospérité ne sera accessible que lorsque les services sociaux seront fermés aux étrangers et demandeurs d’asile. C’est faux. Ils pointent du doigt un bouc émissaire pour les problèmes sociaux et protègent les réels responsables.

VB = Un cauchemar pour les groupes socialement vulnérables et leurs familles

Beaucoup de gens sont indignés ou même choqués qu’un parti qui alimente la haine et sème la discorde puisse atteindre pareil résultat électoral. Le secrétaire d’État Theo Francken et la N-VA ont normalisé le racisme envers les réfugiés et les migrants dans la société. Cela a été fait tout en appliquant une politique d’austérité et de réduction de l’Etat-providence.

D’autre part, les expressions de mécontentement et les appels en faveur d’une politique sociale ont été ignorés par le monde politique. Les jeunes ont manifesté par centaines de milliers et ont exigé d’allier justice climatique et justice sociale, mais aucune action décisive n’a été prise. Les syndicats et les Gilets jaunes sont descendus dans la rue contre la politique d’austérité antisociale, mais ils en ont obtenu encore plus.

Beaucoup d’électeurs ont cherché une alternative sociale aux partis traditionnels et espéraient la trouver au VB. Mais le VB est opposé à l’augmentation du salaire minimum, a voté en faveur des flexi-jobs et a voté pour le blocage des salaires. Ils ont voté pour une convention fiscale avec le Panama et pour la chasse aux malades de longue durée. Ils ne veulent autoriser de pension complète qu’après 40 ans de travail à plein temps, sans chômage, sans maladie, sans travail à temps partiel ni congé parental, donc seulement pour une très petite minorité.

Une société fondée sur la solidarité sociale est nécessaire

Les sondages montrent que la grande majorité de la population est en faveur de logements abordables et de qualité pour tous. Les gens veulent un travail réalisable à un salaire décent. L’idée d’une pension minimale de 1.500 euros bénéficie d’un large soutien. Tous ensemble, nous voulons des soins de santé accessibles à tous. Il existe un large consensus sur le fait qu’une politique climatique efficace doit être sociale et que les grands fortunes doivent contribuer beaucoup plus. Nous voulons une société où tout le monde, y compris les plus faibles, peut pleinement avoir sa place. Ce n’est qu’alors que chacun pourra se sentir soutenu socialement et faire preuve de solidarité.

  • Nous sommes dans la rue contre la haine et pour une politique sociale.
  • Nous ne tolérons pas l’intimidation et la violence.
  • Nous nous opposons au racisme, au sexisme, à la LGBTQI+phobie et à toute autre forme de discrimination.
  • Nous lutterons contre la politique du diviser pour régner.
  • Nous n’adopterons pas de politiques fondées sur ces pratiques.
  • Nous voulons une société fondée sur la solidarité et l’égalité pour tous.
  • Nous n’y parviendrons pas sans nous battre pour cela.

C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui peuvent soutenir cette approche à descendre dans la rue, à soutenir ce texte de plate-forme et à lutter ensemble pour une société sociale et solidaire.

Rendez-vous ce dimanche 23 juin à 15 heures au Vrijdagmarkt à Gand. -> Événement Facebook

Premiers signataires: Bart Vandersteene (Blokbuster), Elise Craeghs (Campagne ROSA), Ludo Debrabander (Vrede vzw), Marijke Pinoy (actrice), Karim Zahidi (philosophe UAntwerpen/UGent) Laura Bracke (indépendante) Patrick Legein (vzw Humain), Evelyne Huughe (Een hart voor vluchtelingen), Thomas Weyts (Solidair Gent et SAP), Max Vancauwenberge (COMAC), Jan Naert (pédagogue), Thomas Pieters (archéologue et humaniste), Tim Joosen (délégué CGSP UGent), Thomas Baeyens (Syndicalisten tegen Fascisme), Alice Holemans (Vrouwen tegen Racisme/Fascisme et Steunpunt Antifascisme), Myriam Joos (syndicaliste), Fabian Colyn (PSL Gand), Mai Vermeulen (Etudiants de Gauche Actifs), Sabine Dick (déléguée CGSP Proximus), Jozef Hertsens (Vluchtelingen Ondersteuning Sint Niklaas), Chris Bens (Hand in Hand, Vluchtelingewerking Gent), Benjamin Loison (Bite Back), Eefje van der Meer (Genderbende), Stand Up, Front Antifasciste.2.0

Partager :
Imprimer :

Soutenez-nous : placez
votre message dans
notre édition de mai !

Première page de Lutte Socialiste

Votre message dans notre édition de mai