8 mars 2019. Women’s Strike UGent.

Le Walk-out à l’université de Gand a commencé avec des speechs de profs et travailleurs de l’UGent. Ils ont proposé de nombreuses revendications progressistes.

Ils exigent des efforts pour construire une université plus inclusive, comme le recteur l’avait promis lors des élections. Ils revendiquent également une diminution de la pression et du stress au travail, tout en offrant des chances égales à tous.

Ils mentionnent également que la majorité des professeurs sont encore des hommes, alors qu’une majorité de femmes obtiennent leur diplôme à l’UGent. Mais la majorité du personnel de la cafétéria, de l’équipe de nettoyage,… sont encore des femmes et surtout des femmes issues de l’immigration. Ils exigent un salaire minimum décent pour ceux qui réalisent ces travaux essentiels pour l’université. Ils veulent cesser de sous-traiter ces emplois afin de ne pas pousser les gens dans des situations de travail encore plus précaires.

Selon les organisateurs de cette grève, il faut aussi accorder plus d’attention au racisme, au sexisme, à la phobie LGBTQI+ et aux discriminations vécues par les personnes handicapées. Afin d’avoir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ils exigent la semaine de travail de 30 heures comme la nouvelle semaine de travail à temps plein.

Après les prises de parole des personnes à initiative de la grève, il y a eu un « micro ouvert » qui a offert la parole à qui le souhaitait.

Elise a notamment parlé de la marche qui devait avoir lieu ce soir-là à Gand et qui a finalement réuni 800 personnes. parlant au nom de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité), elle a souligné que la campagne ROSA est anticapitaliste et combat toutes les formes d’oppression et de discrimination. Elle a également parlé de la lutte générale des femmes et de la manière dont leurs droits sont violés partout dans le monde. Mais la résistance renaît, et elle a abordé les mouvements grandissants de lutte pour les droits des femmes. Elle a bien entendu terminé en invitant à participer à la marche contre le sexisme et la précarité au soir en appelant toutes les femmes, tous les hommes et toutes les personnes qui n’entrent pas dans le système binaire à sortir dans les rues ! L’émancipation des femmes est à l’avantage de toutes et tous ! La solidarité doit aussi être mondiale avec tous les opprimés victimes d’un système qui profite du détournement du bien-être de milliards de personnes. Elise a par la suite été interviewée par les médias.

De nombreuses personnes se sont précipitées sur les badges de la campagne ROSA et un soutien financier de plus de 60 euros a été récolté à cette seule occasion. Cet argent nous sera précieux pour l’impression de tracts et d’affiches à destination de nouvelles actions. Le soir-même, au cours de la marche, l’initiative et l’approche politique défendue par la campagne ROSA a pu compter sur un bel enthousiasme ! Il est clair que la campagne peut compter sur beaucoup de soutien à Gand.

la dernière oratrice était Nina Power, une féministe bien connue auteure d’un livre sur le sujet. En plus de la Campagne ROSA, différentes organisations ont encore pris la parole : Comac, Students for climate, Tim Joosen (délégué syndical de l’ACOD-Onderwijs), Queer pride, #DurfDenken, et une activiste du spoken word.

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