Sauvons notre planète du capitalisme !

POUR UN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE DES RESSOURCES NATURELLES UNE PLANIFICATION SOCIALISTE AU LIEU DU CHAOS CAPITALISTE

CLAIM THE CLIMATE – 2 DÉCEMBRE
Manifestation pour le climat – 12h00 – Bruxelles-Nord

La nouvelle étude du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat) nous donne 12 ans
pour éviter les pires effets du changement climatique et limiter l’augmentation de la température à 1,5°C.

Mais nous sommes en bonne voie pour 3 °C. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons déjà confrontés
de près aux changements climatiques. 2018 est une nouvelle année record en terme de températures,
sécheresse et catastrophes climatiques. A cela s’ajoute la perte de biodiversité, l’acidification et l’asphyxie par le plastique des océans…

Le monde scientifique publie des tonnes de mises en garde et de nombreuses organisations et militants
tentent de faire leur part. Pourtant, rien ne bouge vraiment. Pourquoi ?

A la veille du sommet climatique COP24 en Pologne, une large plateforme d’associations appelle à manifester à Bruxelles le 2 décembre ! Ce sera la plus grande manifestation depuis celle d’Ostende en 2015. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) appellent à y participer en masse.


Tous responsables ?

Sommes-nous tous responsables du fait de notre consommation ? Les médias et les politiciens nous disent de consommer moins et différemment, que cela influencerait le marché et favoriserait les alternatives durables.

On entend ce discours depuis des décennies, pourtant la situation ne cesse de se détériorer. L’empreinte écologique de l’être humain moyen est modeste. Oxfam calculait que les 10% des personnes les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de l’humanité. D’ailleurs, pour les plus pauvres, consommer moins n’est pas une option. Ils sont déjà contents de pouvoir consommer suffisamment pour vivre.

La consommation ne peut être considérée séparément de la production. Pour les capitalistes, produire, c’est une question de profit. Les coûts environnementaux, c’est nous qui les payons. Depuis 1988, 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre. La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) met ainsi en garde contre des objectifs trop ambitieux, car “ils ne doivent pas nuire à la compétitivité”.

Tous victimes ?

On n’est pas tous dans le même bateau ! Bloomberg rapportait que quelques milliardaires construisent des bunkers en Nouvelle-Zélande. Ils veulent se mettre en sécurité en cas de catastrophe climatique…
Dans les villes, les maladies respiratoires touchent déjà massivement les enfants et les personnes âgées. Ailleurs, les inondations et la desertification sont meurtrière. Pour nous, le changement climatique et la pollution, c’est une question de vie ou de mort.

En 2016, 24,2 millions de personnes supplémentaires ont fui suite à ces catastrophes. L’ONU estime que d’ici 2050, le nombre de réfugiés climatiques se chiffrera entre 200 millions et 1 milliard. Les populistes de droite comme Francken y répondront avec plus de murs, de push-back et de morts.

Que faire?

Les rapports scientifiques sont sans appel : le changement climatique est déjà une réalité et fait des victimes. Le défi n’est plus seulement de savoir comment arrêter ses pires conséquences, mais aussi de voir comment y faire face. La loi du plus riche s’appliquera-t-elle ? Ou utiliserons-nous les ressources existantes pour trouver des solutions collectives ?

Une riposte à la hauteur du défi !

De véritables alternatives aux combustibles fossiles et à l’énergie nucléaire seraient introuvables alors que l’Humanité est capable de prouesses scientifiques ?! En réalité, de tels investissements ne sont pas assez lucratif. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de richesses. Une économie planifiée, gérée et contrôlée par la collectivité permettrait d’investir ces richesses collective dans une production alimentaire et énergétique durable, de limiter les gaspillages, d’améliorer la qualité de vie …

Un gouvernement de gauche investirait massivement dans des transports publics gratuits et de qualité, un plan d’isolation financé par l’État et la recherche scientifique pour une production et une distribution d’énergie verte.

Construire un rapport de force

Si nous voulons vivre sur cette planète, nous devons opérer des changements sans précédent. Grâce à l’action de masse de la classe ouvrière et des jeunes, nous pouvons y parvenir.

Par exemple, les réglementations en matière de santé au travail ont été imposées par la lutte et un rapport de forces favorable aux syndicats. Aux yeux des employeurs, il ne s’agit que de coûts supplémentaires.

La rapidité avec laquelle nous atteindrons une solution collective dépendra de la place que prendra le
mouvement ouvrier organisé dans le mouvement climatique, car c’est lui qui détient les clés de l’économie. La grève est un instrument indispensable pour être capable de retirer les ressources naturelles et les moyens de production des mains de ceux qui causent le changement climatique, les capitalistes, et construire une alternative socialiste sous contrôle et gestion démocratique.

Les Étudiants de Gauche Actifs revendiquent

  • La mobilisation des activistes, des syndicats et des jeunes dans un mouvement de masse contre les investissements destructeurs soutenu par l’establishment politique.
  • Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits, seule véritable alternative aux bouchons et aux particules fines.
  • Une conversion rapide aux sources d’énergie véritablement renouvelables : énergie éolienne, houlomotrice et solaire …
  • La mise en œuvre de mesures collectives sur base d’un financement public pour économiser de l’énergie, notamment pour rendre les maisons basse énergie.
  • Un programme à grande échelle de reconversion en emplois verts et décents pour parvenir à une reconversion énergétique.
  • L’expropriation et la nationalisation de la production et de la distribution énergétique sous contrôle démocratique. Combiné à la nationalisation du secteur financier et de la recherche scientifique, les investissements énormes mais nécessaires pourraient être réalisés en peu de temps.
  • Une production socialiste planifiée démocratiquement et basée sur les besoins de la population qui tienne compte de la protection de notre environnement.

Tu veux participer à construire, avec nous, un monde où les gens et la nature sont au centre des préoccupations, et non les intérêts d’une poignée de super-riches ?

Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !

Les Etudiants de Gauche Actifs sont Solidaires de la lutte des populations locales touchées par la sécheresse, les inondations, etc.

Pour une politique d’asile réelle et de qualité qui ne fasse aucune distinction entre les réfugiés politiques, économiques et climatiques.

 

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