Rassemblement pour la libération de Daniel RUIZ et contre la répression du gouvernement argentin !

Daniel Ruiz, dirigeant du syndicat des pétroliers, dirigeant politique du PSTU et membre du Réseau syndical international, a été arrêté le 12 septembre, en revenant d’une mobilisation en faveur des travailleurs du chantier naval Río Santiago. Deux jours plus tard, le juge Sergio Torres a rejeté la demande de libération demandée par ses avocats et Daniel Ruiz a été transféré à la prison de Marcos Paz.

Son arrestation est liée à sa participation à la marche massive du 18 décembre contre la réforme des retraites. Cette Cour suit une hypothèse du Bureau du Procureur, selon laquelle Daniel aurait pu être impliqué dans des événements plus graves, entravant le fonctionnement normal du Congrès.

Il s’agit d’une détention arbitraire, fondée sur des hypothèses, contraire au droit de manifester, et qui convertit le fait de manifester en crime.

Le rejet de sa demande de libération invoque des raisons avec un manque similaire de justification, telles que le fait que sa liberté pourrait entraver la recherche de Sebastián Romero, étant donné que les deux appartiennent au même parti politique. Cette conjecture confère à la détention de Daniel le caractère de persécution politique, tout comme la persécution dont est victime Sebastián, pour les mêmes événements du 18 décembre.

Nous considérons l’arrestation de Daniel Ruiz comme une grave violation des droits démocratiques fondamentaux, tels que le fait de pouvoir défendre des idées contraires à celles du gouvernement et de ne pas être persécuté pour cela, de pouvoir manifester, se réunir syndicalement et politiquement ; cette arrestation est contraire à la présomption d’innocence face à une accusation et jusqu’à preuve de culpabilité.

Nous demandons la libération immédiate de Daniel Ruiz, tout comme nous demandons celle de toutes les personnes détenues pour s’être engagées dans la lutte, et la cessation de la persécution de combattants comme Sebastián Romero.

Rassemblement devant l’ambassade d’Argentine
Mardi 30 octobre – 18h00
avenue Louise, 225 – 1050 Bruxelles
(Tram/bus: arrêt Bailli)

Il y a déjà des organisations syndicales et politiques ainsi que des personnalités de 13 pays qui ont déjà pris position pour la libération du camarade. Chez nous : l’assemblée des délégué de la CGSP-ALR Bruxelles, des travailleurs de l’usine Vache Bleue à Nivelles, la délégation du SETCa du Centre d’Action Laïque (C.A.L), la délégation de MolenbeekSaint-Jean de la CGSP-ALR Bruxelles, des travailleurs du nettoyage d’ISS à l’ULB.

  • CGSP-ALR Bruxelles
  • Ligue Communiste des Travailleurs (LCT)
  • Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP)
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