Le 1er mai : encore et toujours une journée de lutte

A Bruxelles, une manifestation combative avait été appelée par la CGSP-ALR (Autorités Locales et Régionales), s’inscrivant parfaitement dans la tradition du 1er mai. Photo : Mario

Les traditions de la Fête internationale des travailleurs puisent leurs racines dans le combat pour la journée des 8 heures et la réduction collective du temps de travail, autour de l’idée des « 3 – 8 » : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Réduire le temps de travail était considéré comme la solution pour avoir un travail moins tuant, permettant de pouvoir également vivre auprès de sa famille et de ses proches. Ce thème n’a rien perdu de son actualité, comme le soulèvement du personnel de Lidl contre la charge de travail insoutenable l’a encore démontré. L’accord conclu ce 1er mai – avec l’attribution de 42 heures supplémentaires par magasin jusqu’à la conclusion d’une convention collective de travail – confirme que la lutte paye toujours. La tradition du 1er mai ne nous a pas appris autre chose : c’est en nous battant ensemble que nous pouvons arracher des conquêtes. A l’époque, sans tous les moyens de communication modernes, la date du 1er mai est devenue une journée de lutte qui permettait de donner au combat social une ampleur internationale.

La lutte contre la pression et la charge de travail insoutenables est toujours nécessaire : les patrons tentent par tous les moyens d’augmenter leurs profits en pressant leur personnel comme des citrons. Le gouvernement les assiste en passant à l’offensive contre nos pensions mais aussi en facilitant la flexibilisation du travail. Travailler de la sorte jusque 67 ans ? Beaucoup de travailleurs ne peuvent tout simplement pas l’imaginer.

Le 16 mai aura lieu une grande manifestation nationale à Bruxelles en défense de nos pensions. Nous devons assurer que les rues soient envahies. La colère est grande et vit partout, il faut en saisir le potentiel pour construire une résistance de masse. Le PSL fera tout ce qui lui est possible pour soutenir la mobilisation, comme nous l’avons expliqué dans notre tract.

Bon nombre des activités du 1er mai se sont concentrées sur les prochaines élections d’octobre. Le SP.a a essayé de bomber le torse, mais a clairement eu des problèmes pour ce faire. A Anvers, le SP.a peut bien encore qu’il y dispose d’une équipe conséquente, il n’en demeure pas moins que la social-démocratie anversoise ne concourt pas vraiment pour le poste de bourgmestre, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Charles Magnette a déclaré : « En 2019, ce sera à nouveau le retour du coeur. On l’a fait une fois, on le refera », mais même si le PS est dans une moins mauvaise posture que le SP.a, c’est la panique au Boulevard de l’Empereur.

Ce 1er mai, le PTB était également très présent et a défendu la lutte des travailleurs de Lidl ainsi que la lutte en défense de nos pensions. Le président de la FGTB Rudy De Leeuw a reparlé de la revendication d’un salaire minimum de 14 euros de l’heure, une excellente revendication pour impliquer les travailleurs précaires et faiblement rémunérés. Mais pour en faire une réalité, il nous faudra un plan d’action conséquent.

Le PSL était également présent à plusieurs des activités de 1er mai qui ont eu lieu en Belgique. Nos militants ont pu constater que nos positions politiques et propositions, tant concernant les pensions qu’au sujet de notre approche des élections locales, pouvaient bénéficier d’un écho favorable. Nous avons pu diffuser 564 exemplaires de notre journal et réaliser 34 nouveaux abonnements. En outre, plus de 1.800 euros de fonds de lutte ont été collectés pour financer nos activités. Nous remercions tous les militants qui ont permis à ce succès d’exister et souhaitons la bienvenue à nos nouveaux lecteurs et abonnés !

Liège

1er mai 2018 - Liège

Bruxelles

1 mei in Brussel // Mario

Anvers

1 mei in Antwerpen // Liesbeth

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