Lors des fêtes de Gand de cette année, l’équipe de campagne du MAS a été chassée par la police. En 2003 la ville de Gand a dû reconnaître le droit à la propagande politique lors des Fêtes. Apparemment cet avis n’a pas été communiqué aux services de police qui ont, cette année-ci encore, essayé de boycotter notre campagne.
Le bourgmestre Beke déclarait en 2003 qu’il s’attendait à ce que tout le monde s’en tienne à un accord tacite sur la paix politique lors des Fêtes de Gand. Il nous semble que le conseil de ville pratique le “deux poids, deux mesures”. Personne ne pouvait nier que cette édition des Fêtes fut transformée en un grand spectacle devant ‘lancer’ le candidat-bourgmestre Termont. Le timing de cette décision coïncidait comme par hasard avec le début des fêtes que la ville détourne allègrement en vaste opération de propagande.
Le caractère rebelle des Fêtes a cédé la place à un événement flashy et commercial qui s’intègre parfaitement dans la stratégie de citymarketing de Beke et Cie. La génération actuelle de rebelles, à laquelle nous appartenons, connaît l’histoire des générations précédentes : Beke et Termont avaient jadis, lorsqu’ils étaient membres des Jeunes Socialistes, conclu un “contrat avec l’électeur” afin de décrocher se un siège dans le conseil communal. Une fois élus, le contrat a volé à la poubelle et les mandats ont primés sur les idées.
Nous n’admettrons pas que ces nouveaux tyrans réduisent notre droit à la libre expression. Nous nous engageons à perpétuer les meilleures traditions du mouvement socialiste, à ne pas céder à l’appât du gain et du pouvoir. Nous n’abandonnerons pas non plus nos convictions.