Un des points de discussion les plus importants autour de l’Union Européenne est l’élément social. Mème si la Constitution n’arrive pas, l’UE va essayer d’imposer plus de compétivité sur le dos des travailleurs et de leurs familles. La production en Europe est toujours plus intégrée, ce qui fait que les entreprises ne sont plus indépendante l’une de l’autre, mais justement liées fortement par le processus de production. C’était clair pendant la grève de Opel-Bochum en octobre 2004 par exemple. Grève qui paralysa rapidement d’autre filiales d’Opel. Cela rend réel les perspectives de lutte des travailleurs sur le plan international.
Résistance Internationale contre l’UELe MAS-LSP a une longue tradition de résistance contre l’UE. Pendant les sommets européens de 2001, notre campagne Jeunes, Résistance Internationale, a joué un rôle important dans l’organisation des actions de protestation. Dejà à ce moment-là, on disait que la résistance des jeunes ne serait que le prédecesseur d’une lutte plus large des travailleurs. Le nombre croissant de mouvements contre la politique néolibérale affirment cette perspective. |
La direction syndicale, et spécifiquement le Confédération Européen des Syndicalts (CES), ne fait rien avec cette réalité. Le CES coopère avec la construction de l’UE et se limite à sporadiquement lacher la vapeur dans une manifestation européene, comme par exemple celui de 19 mars à Bruxelles. Seulement, sous la pression des syndicalistes combattifs présents, surtout de la CGT française, de cette manifestation naissait des slogans contre la Constitution Européenne. Ça n’a sans doute pas plu a la direction de la CES ou de ses partenaires politiques comme l’ex-présidente de la FGTB Mia De Vits (qui s’est déclarée pour la Constitution).
D’un certain nombre de centrales commence à croitre l’opposition contre l’UE. La FGTB-Bruxelles organise une action le 17 juin au parlement bruxellois (qui vote sur la Constitution). Les syndicats doivent s’exprimer contre la Constitution Européenne, mais aussi contre les mesures qui sont imposés par l’UE. Avec une telle attitude la FGTB et la CSC entrerait en conflit avec SP.a et CD&V, tous les deux des défenseurs enthousiaste de la Constitution Européenne auquelle ils ont participé avec zèle. Cela mets en avant la question d’un instrument politique pour les mouvements de lutte.
Contre l’offensif des coupes budgettaires annoncées par le gouvernement belge, soutenu par l’UE, les syndicats doivent organisat la lutte contre la politique néolibérale.
L’UE ne peut pas être démocratisée, ni par une constitution, ni par une réunion constitutive. C’est seulement en virant cette union néolibéral qu’on peut commencer à construire une société qui est vraiment basée sur la solidarité entre les travailleurs et les pauvres en Europe.
Cette solidarité et cette unité serait basées sur la coopération libre entre les travailleurs ainsi que leurs familles dans les différents pays d’Europe et sur la construction d’une société dans laquelle les secteurs clés de l’économie ne sont plus dans les mains de banquiers, de magnats et des grands actionnaires. Une société dans laquelle l’économie est planifié, géré et controlé par la classe ouvrière. Une société socialiste.
Une fédération socialiste en Europe permettra que les moyens et les possibilités énormes soient utilisés pour les intérêts de la majorité de la population.
Afin de réaliser cela il faut un instrument politique. Un parti ouvrier combatif qui réuni dans la lutte les travailleurs, les jeunes, les chômeurs et les pensionnés.
Le MAS-LSP veut aider à construire un tel parti, et avec le CIO nous voulons aider à la construction d’un tel parti sur le plan international. Aidez-nous et rejoignez-nous.