Le 8 mars ont eut lieu à l’université de Liège des élections pour renouveler la représentation étudiante. Le seuil de participation (fixé à 20%) n’ayant pas été atteint, de nouvelles élections auront lieu ce 13 avril.
Simon Hupkens
Lors de la précédente campagne, une liste large présentée par le SAEL (syndicat autonome des étudiants liégeois) avait été constituée. Tranchant avec les méthodes habituelles de la bureaucratie étudiante, cette liste se présentait avec un programme fouillé et progressiste et a mené une campagne jamais vue sur l’ULg, allant à la rencontre des étudiants et suscitant le débat.
Le groupe d’EGA sur l’ULg, partie prenante de cette initiative depuis le départ, a soutenu cette liste aux élections et y a présenté des candidats. Face à cette campagne, la représentation étudiante traditionnelle n’a pu opposer que quelques listes réactionnaires au programme plus que minimal.
Plutôt que d’entamer le débat sur le programme, ces étudiants se sont bornés à attaquer le SAEL sur la participation de notre groupe, dans la plus belle tradition de l’anticommunisme primaire.
Cette campagne frisant la désinformation et dénuée de contenu politique, couplée à une attitude très désinvolte de la part de l’administration académique dans l’organisation de ces élections a sans doute joué un rôle important dans le peu de participation des étudiants au scrutin (19,34% au lieu des 20% requis).
La médiocrité des attaques dont ont été victime le SAEL et EGA montre l’importance d’une structure large et combative mettant en avant un véritable programme social pour les étudiants.
Notre groupe à Liège continuera donc de soutenir le SAEL lors des prochaines élections en mettant en avant autant que possible une optique anticapitaliste car nous pensons que la lutte pour un enseignement démocratique et accessible à tous est liée à la lutte pour une société socialiste.