Venezuela : Des militants, dont des membres du CIO, arrêtés et détenus par les forces de l’Etat

La répression et la criminalisation des lutes, ce n’est pas du socialisme!

Ce mardi 2 septembre, 8 camarades du “Comité national contre la criminalisation des protestations sociales et pour la libération des militants sociaux et révolutionnaires”, dont deux membres de Socialismo Revolucionario (CIO-Venezuela) – Johan Rivas et Joseph Alvarado – ont été arrêtés par les forces de l’ordre de la ‘Garde Nationale Bolivarienne’.

Socialismo Revolucionario (CIO- Venezuela)

Cela s’est produit alors qu’ils collaient des affiches à Caracas en solidarité avec le dirigeant ouvrier Rubén González, le dirigeants indigène Sabino Romero et le dirigeant étudiant Williams Sanguino, tous arrêtés alors qu’ils ne faisaient que défendre leur droit fondamental de protester. Ces 8 militants ont donc été arêtes et détenus dans une “zone sûre” où ils ont été maintenus une heure et demi sans aucune charge ne pouvant justifier la détention si ce n’est d’avoir ‘disséminé de la propagande politique dans des endroits prohibés’, malgré le fait que les affiches étaient collées aux endroits publics, au côté d’autres affiches de nombreuses organisations sociales, politiques ou encore de publicités.

Ces camarades ont immédiatement contacté de nombreux réseaux, organisations, mouvements et collectifs pour soutenir leur campagne, les alerter de la situation et de la possibilité que des mesures plus sérieuses soient prises par les forces d’Etat. Toutes les organisations contactées se sont mobilisées, et ont ainsi permis la remise en liberté de ces 8 camarades, sans que leur arrestation n’ait pu recevoir la moindre justification.

Cet acte de répression n’était rien de plus qu’une façon de tester quel degré d’intimidation et de répression pouvait être utilisé contre les mouvements sociaux, populaires et révolutionnaires indépendants, qui tentent d’élever la voix contre ce qui se développe aujourd’hui sous le nom de “Révolution Bolivarienne”. Les autorités ont choisi de recourir à la force pour résoudre les conflits sociaux et politiques et de criminaliser et d’arrêter les militants et leurs dirigeants.

De ces 8 militants arrêtes, deux étaient membres de Socialismo Revolucionario (CIO-Venezuela). Nous rejetons toute intimidation et repression contre le mouvement populaire et révolutionnaire.

Nous exigeons:

  • La voix du people et de la classe ouvrière ne doit pas être étouffée ! La répression et la criminalisation des lutes, ce n’est pas du socialisme !
  • Libération de tous les prisonniers des mouvements politiques, sociaux et révolutionnaires détenus pour avoir défendus leurs droits !
  • Non à la criminalisation des protestations sociales !
  • Non à l’impunité des bureaucrates ! Pour le contrôle démocratique de la justice !
  • Pour la construction d’une alternative révolutionnaire, démocratique et socialiste !
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