Des militants de la commission des travailleurs sans emploi (TSE) et de la Centrale « Jeunes » de la FGTB de Verviers et Communauté germanophone ont occupé hier après-midi les locaux du Forem verviétois. Ils ont protesté contre le rôle joué par cet organisme dans une «chasse aux chômeurs» qu’ils dénoncent depuis des mois en utilisant notamment un chiffre extrêmement parlant: à Verviers, le 22 juin, il y avait moins de 600 offres d’emplois pour les quelques 18.700 chômeurs indemnisés de la région… Le PSL était présent, solidaire de cette action.
- Communiqué de presse de la FGTB
Photos par Mandy (Liège)
Pendant qu’une équipe assurait l’occupation des locaux du Forem, une autre était à l’extérieur et sensibilisait les passants et chômeurs à l’aide de tracts, de slogans et de prises de parole. Quelques militants étaient entre-temps en négociation avec la direction du Forem pour qu’elle reconnaisse officiellement les termes de son directeur, qui a déclaré qu’il n’aurait pas «la prétention d’affirmer qu’il est possible de réinsérer toutes les personnes inscrites comme demandeurs d’emploi à court terme (ni même à moyen terme) et ce serait contraire à l’évidence de nier qu’il existe toujours à l’heure actuelle un déséquilibre significatif entre l’offre et la demande de travail.»
Ainsi, une petite équipe était en négociation avec la direction verviétoise du Forem pour qu’elle reconnaisse par écrit qu’il n’y avait pas assez d’emploi face aux demandeurs, et donc que le principe même de la "chasse aux chômeurs" est une abérration. Faute d’avoir pu obtenir cette signature, les militants FGTB ont décidé de poursuivre l’occupation. En définitive, la police est venue déloger les manifestants, sans heurts inutiles. D’autres actions sont déjà en discussions.
Le PSL salue cette action ainsi que sa combativité, et se retrouve entièrement derrière une revendication comme celle de la réduction du temps de travail avec embauches compensatoires et sans perte de salaire comme solution face au chômage, tel que précisé dans le communiqué de presse de la FGTB.
A l’extérieur, des militants offraient du café et de l’eau, tout en discutant de l’action et en distribuant des tracts aux passants et aux chômeurs.
Petit speetch à l’extérieur pour tenir les militants au courant de l’état des lieux des négociations
Assemblée générale à l’intérieur du Forem, pour décider de la suite des évènements au fur et à mesure de l’avancée des négociations.
Après la fermeture des bureaux, l’occupation se poursuit…
… jusqu’à l’arrivée de la police.
Le dernière prise de parole avant de se retrouver dans les locaux de la FGTB.
En fait, c’est un peu ce qui a été fait…
