Aujourd’hui a lieu à Bruxelles une manifestation de solidarité avec la lutte des travailleurs et des jeunes grecs contre les plans d’austérités sauvages que le gouvernement cherche à leur imposer. Le groupe de la Gauche Unitaire Européenne/Gauche verte Nordique, dont est membre notre camarade irlandais l’eurodéputé Joe Higgins, a envoyé un message de solidarité.
GUE/NGL
Le groupe GUE/NGL (Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique) au Parlement européen souhaite exprimer sa solidarité avec votre lutte contre les attaques graves qui sont lancées contre la population grecque. Malheureusement, nous ne pouvons pas être avec vous aujourd’hui puisque le Parlement européen se réunit à Strasbourg cette semaine.
Mensonges et diffamations sur le niveau de vie, les salaires, les pensions et les conditions de travail de la majorité de la population grecque sont colportées afin d’obtenir le soutien pour des mesures d’austérité draconiennes.
La Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique veut vous envoyer un signal clair aujourd’hui : Vous – travailleurs, retraités, jeunes et chômeurs – ne devriez pas et n’avez pas à payer pour une crise que vous n’avez pas créée. Nous avons présenté cette position très clairement dans les débats qui ont eu lieu au Parlement européen ainsi que dans nos circonscriptions et dans les médias.
Le peuple grec – en particulier les travailleurs et les employés dans les secteurs publics et privés, sont en première ligne des attaques. Mais ce n’est pas seulement vrai pour la Grèce. Des réductions importantes ont également été annoncées et seront mises en œuvre au Portugal, en Espagne et en Irlande. D’autres pays suivront.
Ce problème affecte l’ensemble de l’Union européenne et de l’Europe en général. Par conséquent, nous devons avoir une approche commune et montrer notre solidarité dans la riposte nécessaire.
Nous devons rester unis et défendre notre niveau de vie et l’avenir des prochaines générations.
Nous exigeons un contrôle public et démocratique des banques et du système financier.
Laissons les riches, les grandes entreprises et les grandes banques payer pour la crise qu’ils ont créée.