Découvrez Marx & le socialisme

La crise économique entraîne beaucoup de questions et de doutes sur la viabilité du système parmi la population et il n’est désormais plus tabou de se dire anticapitaliste, de faire référence à Karl Marx ou encore de se dire socialiste-révolutionnaire. Cette nouvelle ouverture est une bonne chose et cela accroît le public que nous pouvons atteindre.

Par Bart Vandersteene

Mais un danger réside également dans cette situation. Sous le capitalisme, tout ce qui rencontre une certaine popularité est une opportunité de faire de l’argent et est donc commercialisé, comme Che Guevara, un symbole de résistance reproduit à l’infini sur T-shirts, posters, drapeaux, tasses,… D’ici peu, Marx apparaîtra lui aussi aux premières pages des magazines et comme vulgaire appât. L’université d’Anvers fait d’ailleurs déjà la pub pour sa faculté de sciences politiques sous le visage de Karl Marx avec comme slogan: «As tu tout comme Karl Marx la vision claire d’un monde politiquement correct et veux-tu t’investir dans les problèmes sociaux?»

SOCIALISME 2010

Des orateurs seront présents de Belgique et de l’étranger. Parmi les orateurs internationaux, nous aurons la chance d’accueillir des militants grecs et français, un représentant de la «Trade Union and Socialist Coalition» (Grande-Bretagne) et l’organisateur de la campagne «Tamil Solidarity».

Des débats sur les jeunes et l’emploi ainsi que sur l’écologie auront lieu le samedi. Le dimanche, deux meetings prendront place: le socialisme aujourd’hui et le travail des marxistes au Parlement, avec notamment un conseiller communal allemand de Die Linke et un collaborateur de l’eurodéputé Joe Higgins.

D’autre part, de nombreuses commissions aborderont des thèmes historiques, politiques, syndicaux ou consacrés à la jeunesse. L’agenda complet et les détails pratiques sont disponibles sur notre tract ou sur notre site socialisme.be.

Mais, pour les faux socialistes, ces temps sont aussi l’occasion de se refaire une certaine santé en raccrochant leur wagon à un mouvement contestant le libéralisme et le capitalisme. Aujourd’hui, le PS critique le «capital financier» et peste contre les spéculateurs mais ses propositions concrètes sont d’une part incroyablement faibles et, d’autre part, il ne dit rien contre le capitalisme lui-même.

Le socialisme, c’est bien plus qu’une redistribution des impôts, bien plus qu’une loi pour réguler les flux financiers, bien plus qu’un sentiment de justice. Le socialisme, c’est un modèle de société radicalement opposé à la société capitaliste actuelle. La question fondamentale est celle-ci: qui contrôle les moyens de production, qui en possède la propriété? Tant que ceux-ci seront aux mains d’une infime minorité, la planète continuera à tourner autour de ses profits. Le socialisme induit que les moyens de production – terres, usines, machines, richesses naturelles, technologie et science – soient propriété de la collectivité. C’est la seule manière de garantir que ces moyens fonctionnent dans l’intérêt de la majorité de la population et selon ses besoins.

Nous prenons clairement position sur cette question de la propriété, avec par exemple la revendication de la nationalisation du secteur financier sous contrôle démocratique, ou encore ailleurs dans ce journal.

Ces 24 et 25 avril, vous aurez l’opportunité d’en découvrir bien plus au sujet des idées et des méthodes socialistes. C’est ce week-end que se déroulera notre évènement annuel de discussion et de débat «Socialisme 2010».

Le PSL est connu comme un petit parti actif. Partout où l’action, la mobilisation ou le soutien à la lutte sont nécessaires, les militants du PSL sont présents. Mais notre militantisme est aussi basé sur des discussions détaillées et approfondies sur le socialisme et l’analyse marxiste. Nous invitons bien entendu chacun à venir en discuter.

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