Participe à la manifestation contre la chasse aux chômeurs 1 MARS – 9h – Bruxelles

Pas question de payer pour leur crise!

Stop à la chasse aux chômeurs! De vrais emplois pour tous!

Alors que, chaque jour, 350 emplois disparaissent en Belgique, le gouvernement continue à s’en prendre aux chômeurs plutôt qu’au chômage. Ainsi, près de 1.800 travailleurs sans emplois sont contrôlés chaque jour par l’Onem, et les sanctions pleuvent alors qu’il n’y a pas d’emplois disponibles. Ce lundi lundi 1er mars, la FGTB wallonne organise une manifestation contre la chasse aux chômeurs. Celle-ci partira de la Place de la Chapelle à 9h00 (près de la gare centrale).

Tract du PSL

Aujourd’hui, la crise du capitalisme frappe de plein fouet les travailleurs et les jeunes. La récession serait terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Pour les jeunes et les travailleurs, le pire reste à venir. Les annonces de licenciements se succèdent et un chômage de masse qui touchera plus fortement les jeunes nous attend. Les gouvernements ont sauvé les grands actionnaires des banques pour un montant d’environ 21 milliards € – nous exigeons un plan de sauvetage de l’emploi dans notre intérêt!

Des Marches des Jeunes pour l’emploi sont nécessaires!

Selon le rapport annuel de la banque nationale, 67.000 emplois ont disparu en 2009 en Belgique et l’année 2010 pourrait être deux fois pire. On dépassera le cap des 750.000 chômeurs cette année, selon l’étude de l’institut de développement durable. Un bien triste record.

Le PSL soutien l’idée d’une Marche des Jeunes pour l’Emploi à Bruxelles. Nous voulons collaborer avec chacun (tant les personnes que les organisations) qui le souhaitent. Pour cela, nous proposons de mettre sur pied des comités de mobilisation dans les entreprises, les quartiers et les écoles afin d’impliquer tous ceux qui veulent participer à la campagne et de faire de cette manifestation locale une marche combative et réussie.

Soit chacun essaie de trouver des solutions individuelles, qui souvent n’existent pas, soit on tente de réagir collectivement. Un programme combatif pour l’emploi est nécessaire. Il est tout à fait possible de répartir le travail disponible en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Les moyens existent, mais il faut aller les chercher là où ils sont: dans les coffres des patrons des grandes entreprises et des gros actionnaires. Mais pour y arriver, nous ne pouvons pas compter sur les partis traditionnels, qui mènent tous une politique néolibérale. Nous allons devoir lutter.

Le Parti Socialiste de Lutte défend :

  • Stop à la chasse aux chômeurs ! Il faut s’en prendre au chômage pas aux chômeurs!
  • Défendons chaque emploi, pas de racisme! Nationalisation des entreprises qui font des licenciements collectifs!
  • Stop aux contrats précaires! Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net!
  • Plus de moyens publics pour l’enseignement: 7% du PIB!
  • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

PS et Cdh soutiennent le maintien de la chasse aux chômeurs.

Il y a 5 ans, au début du plan de chasse aux chômeurs mis en place par le gouvernement violet (libéraux et sociaux démocrate), Joëlle Milquet, alors présidente du CDH, dans l’opposition, déclarait :

«Notre pays souffre de nombreuses fermetures d’entreprises […]. Ce n’est pas la chasse aux quelques chômeurs qui se sont découragés qui modifiera les choses. On s’attaque aux plus fragilisés de notre société pendant que les plus aisés peuvent rapatrier leurs millions d’euros en toute impunité. On culpabilise les chômeurs et les travailleurs alors que ni les employeurs ni les pouvoirs publics ne prennent leurs responsabilités. Est-ce en pourchassant les personnes qui ont perdu leur travail que l’on espère rétablir la croissance et le plein emploi?»

Aujourd’hui, Joelle Milquet, Ministre de l’emploi (Cdh), a changé de discours. Concernant la suspension du contrôle des chômeurs: «Ce serait la dernière des choses à faire! Je ne veux pas en entendre parler», a-t-elle affirmé dans la DH ou encore : “Il y a très peu d’exclusions” sur Bel RTL.

Lundi 1er février, suite à la manifestation pour l’emploi des syndicats, Elio Di Rupo a exclu l’option d’un moratoire sur contrôle des chômeurs. «Je préfère que nous ayons une discussion franche sur les faiblesses du plan d’accompagnement, a-t-il dit. Mais il ne faut pas donner l’impression que, demain, on rase gratis.»

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