C’est ce que dénoncent les syndicats, en front commun, suite à l’annonce du licenciement de deux travailleurs de la mutualité PARTENA. La «mutualité aux idées larges» n’a pas supporté l’opposition de ces deux délégués et les a jeté comme des kleenex, comme le dit le tract du front commun.
«L’activité sociale de PARTENAMUT est aujourd’hui délaissée pour faire place à une orientation résolument commerciale conduite de façon autoritaire par un management obsédé par les résultats financiers plutôt que par la réalisation de l’objet social. Tout ce qui peut contrarier ce processus est balayé avec froideur et sans scrupule. Les 2 délégués SETCa ont tenu tête en défendant simplement les principes de la concertation sociale. Ils sont aujourd’hui jetés comme des kleenex.» Direction la porte, après vingt ans de travail dans l’entreprise…
C’est un cas splendide de licenciement abusif et PARTENA le sait fort bien. La direction a d’ailleurs décidé de payer les indemnités auxquelles l’auraient condamné les tribunaux. «Attitude cynique, choquante et totalement inacceptable. Comme si le seul pouvoir de l’argent pouvait briser un des droits les plus fondamentaux, celui de la liberté syndicale. Cet acte d’agression à l’égard des délégués syndicaux dans ce qu’ils représentent constitue une véritable déclaration de guerre» continue le tract.
Cette atteinte aux libertés syndicale doit être combattue et les travailleurs de PARTENA et les syndicats exigent bien entendu l’abandon du licenciement de ces deux travailleurs.