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Anvers : G4S temporairement écarté de la gestion des personnes sans-abri

5 juillet 2017

Mais le démantèlement du travail est toujours bien en marche

Depuis des mois, le personnel du secteur social, ses bénéficiaires et leurs sympathisants mènent à Anvers une lutte acharnée contre la marchandisation. Le centre de refuge pour personnes sans-abri ‘‘De Vaart’’ est devenu un dossier symbolique : la multinationale de gardiennage G4S voulait en assurer l’exploitation.

Les autorités de la ville ont tout fait pour laisser G4S l’emporter. Pourtant, laisser le travail social aux mains d’une multinationale pour qui seul compte le profit implique qu’il sera de moins en moins question de ‘‘travail social’’. C’est donc par une politique répressive que sera traitée la problématique du sans-abrisme, pourtant conséquence sociale de la politique d’austérité.

Toutefois, se faire de l’argent sur le dos des personnes sans-abri est une question sensible. Nous avons encore pu le constater avec le scandale du Samusocial à Bruxelles. Cependant, là où les dirigeants du PS empochaient tout simplement l’argent, la N-VA veut, à Anvers, sous-traiter à un partenaire privé. Le résultat est le même: on encaisse en s’en prenant aux plus faibles.

Pour G4S, ce projet était très important: cela lui aurait permis de mettre un pied dans le secteur et de poser les bases du développement d’une position solide sur ce marché qui commence à s’ouvrir aux multinationales. Le Conseil communal estimait que G4S serait plus ‘‘efficace’’: au lieu de faire en sorte que les sans-abri s’en sortent, leur idée consistait juste à les invisibiliser ; qu’on ne les voie plus dans la rue.

La contestation et l’aversion généralisée provoquée par cette soif de profit au détriment des plus faibles ont sans aucun doute joué un rôle dans le résultat final. Un partenaire local de G4S s’est retiré et tout le dossier s’est retrouvé à terre. Le CAW (Centrum Algemeen Welzijn, centre pour le bien-être général) peut de nouveau s’occuper des personnes sans-abri. Il s’agit d’une étape importante, bien que de nombreux problèmes subsistent.

L’approche de la gestion des personnes sans-abri a été changée. Les méthodes que voulaient appliquer G4S doivent maintenant être appliquées par le CAW. Du coup, des relations de confiance de longue date établies avec des usagers sont maintenant rompues. L’approche commerciale a fait son entrée dans le secteur, même sans G4S. De plus, se pose le problème de l’adaptation du statut du personnel. Les contrats à durée indéterminée peuvent désormais être brisés très facilement si le projet en question est accordé à une autre organisation ou à une entreprise. Une épée de Damoclès pèse donc sur le personnel. Enfin, la procédure des ‘‘appels d’offres’’ se poursuit pour d’autres projets. Le risque est alors que G4S ou une autre société puisse bientôt faire son entrée dans le travail social par cette voie.

La marchandisation du travail social n’a pas encore été stoppée. Mais le fait que G4S ait été repoussé constitue une défaite symbolique pour la politique de l’administration communale et pour la logique de marchandisation. Il est dès lors possible de continuer à construire la lutte sur cette base, avec une confiance renouvelée. Pourquoi ne pas commencer par une campagne de sensibilisation avec pétitions et diverses actions afin de mobiliser plus largement contre les projets susceptibles d’être sous-traités, contre la dégradation du statut du personnel et pour exiger des moyens supplémentaires pour le secteur de la santé ?

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