Je suis membre du MAS et de Résistance internationale (RI), la campagne jeune anticapitaliste, antiraciste et antiguerre du MAS. J’ai commencé par discuter avec des amies de la nécessité de lutter pour les acquis sociaux de nos parents et grandsparents et donc pour nos futurs emplois ainsi que de Résistance Internationale.
Elles ont très vite réalisé l’enjeu de la marche et ont décidé de construire, avec moi, un comité sur notre école. Avec l’aide de RI, nous avons distribué un tract qui expliquait la situation du monde du travail et nous avons vendu le journal RI, écrit par des lycéens. Nous avons réussi, par ces tractages, à intéresser les jeunes les plus radicalisés. Avec ceux-ci nous avons pu élargir les tractages jusqu’aux profs, dont un avec lequel nous avons discuté afin d’obtenir son soutien et un local. Nous avons envoyé une charmante lettre à la préfète pour obtenir l’autorisation d’utiliser le local du professeur en question sur le temps de midi. RI nous a aidé à écrire cette lettre en donnant des arguments en béton.
Désormais, nous nous réunissons toutes les deux semaines, le mardi sur le temps de midi. Au début, j’étais seule; aujourd’hui, nous sommes onze! A ces réunions, nous discutons de la manif et nous préparons des calicots. Mais il reste encore pas mal de boulot. Il faut élargir la campagne. C’est pourquoi nous organisons une fête de RI le 22 janvier à Bruxelles.
Construits avec notre aide un comité de mobilisation et d’action sur ton école et rejoins Résistance Internationale pour lutter avec nous contre toutes forme de discrimination et d’exploitation.