LA CIRCULATION automobile, de plus en plus dense, bloque souvent les bus et les trams dans les embouteillages. Ce qui signifie que les temps de parcours des bus et des trams sont de plus en plus utopiques. Même au départ des lignes, il y a souvent du retard. Pas de pause pour les chauffeurs, même pas pour l’administration. Afin de rattraper le temps perdu, les règles de sécurité sont de moins en moins respectées, y compris sur la vitesse maximum.
Correspondant
Dans les grandes villes, le problème est très présent, mais dans les petites villes et sur les routes régionales, les embouteillages sont une réalité de tous les jours. A Anvers, à Bruxelles et à Gand, la situation est alarmante et le mécontentement croît de plus en plus au sein du personnel. Depuis longtemps les syndicats de De Lijn revendiquent une solution à ce problème. Comme aucune réponse ne venait la direction, ni des conseils communaux concernés, les travailleurs ont menacé de passer à l’action.
A Gand, les chauffeurs ont mené plusieurs actions au cours des dernières semaines. Quand ils ont menacé de faire grève pendant les périodes d’achat de Noël et de nouvel an, des mesures ont été prises pour assurer un trafic plus fluide pour les trams. A Anvers les chauffeurs de bus ont décidé de ne plus emprunter certaines rues trop encombrées jusqu’à ce que les problèmes soient résolus. Les chauffeurs en ont pardessus la tête des promesses en l’air!
Le stress monte, pas seulement pour les chauffeurs, mais aussi pour les techniciens et les employés. La direction temporise. Investir dans le transport public ne signifie pas seulement envoyer plus de bus et de trams dans les rues ou sur les routes encombrées, mais aussi assurer qu’il y ait suffisamment de personnel et que l’on puisse travailler dans de bonnes conditions.