Voilà déjà un an que nous sommes en mouvement dans le non-marchand et quelques manifestations plus tard… il semble que le gouvernement est seulement prêt à faire quelques concessions… mais le NIET radical du gouvernement au sujet de l’augmentation du pouvoir d’achat est inacceptable.
Par des délégués combatifs de la CSC et de la FGTB
Concrètement cela voudrait dire que nous allons connaître pendant une période de 9 ans une réelle diminution du pouvoir d’achat (l’augmentation de salaire de 1% du précédent accord pour le secteur hospitalier était ridicule) et que le fossé avec les autres secteurs (représentant actuellement en moyenne 10,5 %) devrait donc encore croître à la place de diminuer. L’accouplement du non-marchand à l’Accord Interprofessionnel concernant l’augmen-tation de salaire (une revendication du gouvernement) nous semble donc également une absurdité choquante (car il est sûr qu’on veut nous imposer un gel des salaires).
Si nous voulons forcer une augmentation du pouvoir d’achat et d’autres concessions nous devons passer par des moyens d’actions qui sont capables d’élargir substantiellement la capacité de mobilisation des blouses blanches. Nous devons donc ramener la lutte sur le lieu de travail avec les collègues au lieu de les laisser s’épuiser longuement dans les énièmes cortèges à Bruxelles ou dans toutes sortes de mini-actions (par une poignée de militants) qui ne porteront pas de fruits.
Il est également nécessaire de mobiliser le non-marchand dans sa globalité comme pour la précédente colère blanche de 1999-2000 : pas seulement les secteurs au niveau fédéral ( jusqu’à présent la FGTB s’est limitée à ces secteurs) mais également les secteurs au niveau régional (comme la LBC) et le secteur public. Avec les négociations qu’il y a eu, entre-autre en ce qui concerne l’augmentation du personnel, une claire division a été faite entre le privé et le secteur public… Alors où demeure le personnel des hôpitaux publics, dans les manifestations et les actions ?
PROPOSITION D’ACTION – PROPOSITION D’ACTION
Il faut déclarer une grève d’une semaine durant laquelle la régionale syndicale, dans un front commun syndical, choisit chaque jour de fermer un hôpital ou une institution différente hermétiquement avec un piquet de masse.
C’est seulement de cette manière qu’une grève dans notre secteur peut avoir un effet réel. Concrètement les grévistes (et pas seulement les délégués) de tous les hôpitaux et institutions de la région peuvent se rassembler les matins toujours au même endroit où des bus peuvent les charger vers les institutions en question. Cette semaine d’action peut devenir un succès uniquement si elle est précédée par une campagne d’information intensive envers le personnel et l’opinion publique sur la forme de l’action. Selon la situation les piquets de masses peuvent aussi bien s’engager les matins que les midis (deuxième service). Ce que nous proposons est donc des piquets volants sur une large échelle. Un piquet massif peut toujours se conclure avec une petite manifestation aux alentours. Avant l’arrivée et après le départ des piquets volants l’objectif est naturellement qu’un piquet restreint (et convaincu) avec des militants de l’institution même reste au poste.
Cet appel est lancé par les travailleurs collaborant à ‘l’Hypertension’: le journal d’action des syndicalistes combatifs CSC et FGTB du non-marchand Contact: polsslagnonprofit@yahoo.co.uk