Le début d’une contre-attaque contre le régime dictatorial de Rajapakse
Les dirigeants des partis d’opposition et des syndicats du Sri Lanka ont défilé lors d’une manifestation contre le régime dictatorial de Mahinda Rajapakse ce mercredi 10 juin. Plus d’un millier de personnes, portant bannières, pancartes et «baillons» noirs sur leur bouche ont exigé la fin de la censure de la presse et ont condamné l’attaque brutale, au début du mois, sur Poddala Jayantha, secrétaire de la Working Journalists’ Association. Parmi les manifestants se trouvaient les membres du syndicat des employés de banque, le syndicat des enseignants, celui des journalistes, de même que d’autres syndicalistes.
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«C’était une merveilleuse manifestation», a déclaré Siritunga Jayasuriya, de l’United Socialist Party (CIO-Sri Lanka), un des principaux organisateurs au côté des autres partis d’opposition. «Elle a obtenu une couverture dans la presse et à la télévision et a montré aux gens que les travailleurs ne vont pas se laisser intimider. Nous n’allons pas laisser ce gouvernement faire taire ceux qui expriment une critique de ses méthodes et revendiquent des droits humains basiques, des droits démocratiques ou syndicaux.»
«Cette manifestation marque le début d’une contre-attaque, avant même avant que les chauvinistes de Rajapakse aient terminé de célébrer leur sanglante «victoire» sur le peuple tamoul au nord de l’île. Les événements d’aujourd’hui nous ont donné une confiance renouvelée afin de poursuivre le combat contre la dictature, pour le droit des travailleurs et des pauvres et pour un avenir sans guerre ni dictature.»
Prise de parole de Siritunga Jayasuriya, de l’United Socialist Party (CIO-Sri Lanka)