Entre 16 et 18 ans, la moitié des écoliers se disent peu ou pas intéressés par la politique. Les jeunes se moquent de savoir quels partis traditionnels sont au pouvoir, ça ne change pas grand-chose. Mais le désintérêt pour le verbiage quotidien des politiciens et pour la politique traditionnelle est déjà une forme d’opinion. De même que tu ne peux pas te soustraire à la société, tu ne peux pas te soustraire à la politique.
Tract de Résistance Internationale
Pas questions de payer leur crise
La crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet. La Commission européenne l’affirme : «La dégradation de la situation économique est appelée à avoir des incidences importantes sur les conditions de vie des jeunes, en matière de chômage et d’éducation, les rendant plus vulnérables à l’exclusion et moins à même d’améliorer leur sort».
Le mythe, embrassé par tous les partis traditionnels, que le néo-libéralisme entraine la richesse et le bien-être pour tous s’est effondré. Les capitalistes ont mis l’argent dans leurs poches et se sont enfouis avec avant que le bateau coule. Maintenant, ils veulent encore nous faire trinquer pour leur avidité. Pas question de payer leur crise! Voilà pourquoi les écoliers de Résistance Internationale participent à la campagne électorale du PSL (Parti Socialiste de Lutte).
Nationaliser pour sauver les emplois, pas leurs profits
Le taux de chômage moyen des jeunes en Belgique est de 21%. Les jeunes sont les premières victimes de leur crise. Beaucoup sont engagés avec des contrats temporaires ou d’intérim. Ces emplois sont les premiers à disparaitre. La hausse du chômage est l’une des principales conséquences de la crise économique et le pire est encore à venir. Et en guise de solution ? Rien. Pour les partis traditionnels, la priorité va toujours aux banques, aux actionnaires, aux patrons.
Plus de moyens publics pour l’enseignement
Le budget consacré à l’enseignement est tombé à 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) alors qu’il représentait 7% en 1980. La politique néolibérale est évidemment la cause de cette baisse. Dès lors, de nombreux jeunes quittent l’école sans diplôme en poche, les classes sont surpeuplées, les bâtiments délabrés,… Pourtant, la note de la crise du capitalisme nous sera présentée peu de temps après les élections. Dans les budgets qui auront à souffrir : celui de l’enseignement. Pour augmenter le financement public de l’enseignement, on ne peut vraiment pas compter sur les partis traditionnels…
STOP à la destruction de notre environnement
L’avenir qui se dessine sur base du constat de la crise environnementale et économique est loin d’être réjouissant : aux pertes d’emplois, à la misère et à la famine s’ajoutent la pollution, les dérèglements climatiques et la disparition d’espèces. La planète des générations futures est un monde imprévisible, à la mécanique naturelle grippée. Le programme des néolibéraux-vert d’Ecolo est constitué d’une suite de revendications vagues (“élargir les marges de manœuvres des Etats” ou mettre en place un “Green Deal” au contenu flou) qui refusent de s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale : le système capitaliste.
Quelle Alternative ?
Alors qu’en France c’est le Nouveau Parti Anticapitaliste de Besancenot qui a le vent en poupe, chez nous, beaucoup vont émettre un vote sanction en faveur d’Ecolo. Ecolo qui déclare sans complexe être prêt à gouverner également avec la droite et a déjà démontré qu’une fois au gouvernement, ils ne font pas de réelle différence. A l’occasion des mobilisations lors du dernier sommet européen de l’enseignement, ceux-ci ont déjà avoué qu’ils n’étaient pas prêts à augmenter le budget de l’enseignement. Au contraire, ils sont préparés à faire payer la crise aux travailleurs et à leur famille. Un vote pour Ecolo ne sera pas un vote en faveur des jeunes et des travailleurs, mais restera un vote en faveur des vrai profiteurs : les capitalistes.
Le PSL défend comme alternative une société socialiste où la collectivité prend la production en mains dans le but de satisfaire les besoins de tous, et non les profits de quelques-uns. Les élections constituent une partie de notre lutte, mais une société socialiste ne peut être obtenue par le simple biais des élections. Pour avoir un avenir, il faudra lutter ensemble, jeunes et travailleurs! Il est nécessaire que la classe des travailleurs prenne en main la lutte pour le contrôle et la gestion de la société.