Gand: La majorité violette du conseil communal dévoile son visage antisocial

Le matin du jeudi 23 septembre, le conseil communal a fait couper l’eau, le gaz et l’électricité – sans préavis – dans 28 foyers du quartier de la Brugse Poort. L’opération s’est accompagnée d’un impressionnant dispositif policier.

Bart Vandersteene

Le projet d’expropriation «Oxygène pour le quartier Brugse Poort» (89 maisons seront démolies pour laisser place à un parc) montre le vrai visage de coalition socialiste-libérale communale. En laissant dans le flou les futurs expulsés, qui étaient à peine – ou quasiment pas – informés de leurs droits, sans réellement émettre d’avis d’expulsion, les autorités ont réussit à faire chasser la majorité des habitants, c’est-à-dire ceux qui ne pouvaient plus supporter la situation de précarité dans laquelle on les avait mis.

Les maisons vides à Gand pousse beaucoup de gens sans domicile à squatter. Ce phénomène est de plus en plus répandu et fournit entre autres un gîte à des familles de sans papiers. Ces familles (et le conseil communal le sait!) sont largement intégrées dans le quartier. Leurs enfants fréquentent régulièrement l’école. Elles font également tout leur possible pour garder en état ces habitations.

Si la majorité communale violette avait avertit qu’elle allait raser ces logements dans quelques mois, les personnes concernées les auraient quitté volontairement ces habitations. Des familles avec enfants sont maintenant sans eau, gaz ni électricité grâce au bourgmestre social-démocrate Frank Beke.

Partager :
Imprimer :

Soutenez-nous : placez
votre message dans
notre édition de mai !

Première page de Lutte Socialiste

Votre message dans notre édition de mai