Sur les atrocités de Termonde

Les tragiques évènements qui se sont déroulés à Termonde vendredi dernier ont choqué partout à travers le pays. Le meurtre sauvage de jeunes enfants et d’une accompagnatrice dans une crèche est tout bonnement incompréhensible. Cette tuerie a fortement touché les gens notamment parce qu’elle est très concrète : chaque parent a de suite pensé à ses propres enfants. Nous avons nous aussi été très choqués et témoignons notre sympathie aux familles et connaissances des victimes.

Les nombreuses réactions suscitées par ce drame ont été dominées par l’incompréhension : comment quelqu’un peut-il être malade au point d’assassiner froidement des enfants ? La même interrogation s’était posée il y a quelques années quand Hans Van Themsche avait tué la petite Luna, une fillette de deux ans, ainsi que sa nounou à Anvers.

Il semble qu’il y ait une progression du nombre d’incidents et d’actes de violence gratuite et incompréhensibles dans lesquels des enfants sont entre autres victimes. Différents journaux avertissent que cette augmentation n’est pas prête d’être stoppée.

La violence gratuite est une expression d’une aliénation de la société. De chaque description de la vie du coupable de Termonde, il ressort que cet individu n’était absolument plus attaché à la société, sans aucun contact social et dans une situation totalement isolée. C’est cet isolement qui conduit à ce qui ne peut être qualifié que de barbarie.

Dans le contexte d’une profonde crise économique avec en conséquence des licenciements massifs, le nombre de personnes qui se retrouveront exclus d’un tissu social va croître et la pression portée sur l’individu repousse les éléments collectifs, sociaux. Nous refusons d’accepter un système incapable d’offrir à chacun une place dans la société.

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