TEC Charleroi. La grève empêche un licenciement

TEC Charleroi

LA DIRECTION DU TEC de Charleroi voulait licencier un travailleur malade. Cinq jours de grève du personnel l’ont forcée à reculer.

Jean Peltier

Il y a quatre ans, un des chauffeurs a été victime d’un accident de travail. Reclassé comme magasinier, il a fait une rechute au début de l’année. Après 5 mois et 20 jours de congé de maladie, il a voulu reprendre le travail mais le médecin du travail lui a conseillé de prolonger son incapacité. Il a alors dépassé la période de six mois d’absence, ce qui a amené la direction à le licencier.

Les travailleurs des quatre dépôts de la région de Charleroi ont immédiatement arrêté le travail en solidarité jeudi 5 août. La grève a été active: assemblée le vendredi, suivie d’une manifestation devant le siège social de la société, distribution de tracts sur le marché le dimanche pour informer la population et les travailleurs du privé des motifs de la grève, nouvelle assemblée le lundi. C’est lors de celle-ci que les responsables syndicaux ont annoncé que la direction cédait et que le travailleur serait réintégré.

C’est un recul important qui a été imposé par le personnel au directeur Gilson. Celui-ci, membre connu du PS, se comporte comme un patron du privé, ne s’intéressant qu’à la rentabilité et se foutant pas mal de la santé des travailleurs. Lorsqu’il était directeur du CPAS de Charleroi, il y avait imposé de nombreux licenciements. Fraîchement arrivé au TEC, il voulait continuer sur sa lancée. Mais il est tombé sur un os. La solidarité active et la lutte décidée sont les meilleures armes pour lutter contre les licenciements.

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