Le film de Moore son succès, son style percutant, montre que la seule raison de cette guerre est le pétrole. Que le gouvernement américain sert les intérêts des grosses entreprises et des banques.
Geert Cool
Tout au long du film, la critique se durcit. Le point culminant est la visite de Moore à Flint, petite ville du Michigan lourdement frappée par le chômage. A Flint l’armée recrute massivement et agressivement des jeunes qui ne voient pas d’autre issue. Les victimes de la guerre se trouvent dans les couches les plus pauvres de la population, et cela dans les deux camps.
Bush était en excellents termes avec la famille Ben Laden. Les grosses entreprises américaines, liées à l’entourage de Bush, font des profits colossaux grâce à la guerre. Bush père siège à la direction de l’entreprise Carlyle, Dick Cheney a été PDG de Halliburton des années durant… Ces deux firmes sont spécialisées dans l’armement et la reconstruction.
Le film de Michael Moore accuse avec virulence la façon dont travaille l’establishment. Mais le film se limite à une forte critique anti Bush sans qu’aucune alternative ne soit proposée. C’est dommage. Mais le succès de Fahrenheit 9/11 illustre le potentiel de construction d’une alternative anticapitaliste et socialiste.