Bruxelles: « Augmentation générale des salaires et des pensions! »

Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire

Ce lundi 30 juin, environ 1.500 militants FGTB se sont rendus au siège du MR et à la Fédération Belge du Pétrole pour porter différentes renvendications concernant le pouvoir d’achat. Si c’étaient principalement les exigences d’une fiscalité plus juste et de la réduction de la TVA sur l’énergie de 21 à 6% qui étaient sur les banderoles et les tracts de la FGTB, il est clair que la question des salaires était sur toutes les lèvres. A côté des slogans comme "tous ensemble", nous avons aussi scandé "Augmentation générale des salaires et des pensions!" à la suite de différents syndicalistes. Une journée d’action nationale avec un mot d’ordre de grève est attendue comme un minimum pour poursuivre les actions. Notre délégation a diffusé notre tract et a pu vendre 28 exemplaires de notre mensuel l’Alternative Socialiste.



Le MAS propose de considérer les revendications suivantes :

  • Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire et des allocations liées au bien-être, pour que nous ne payons pas nous-mêmes nos augmentations comme avec des réductions de taxes : 1€ de plus par heure
  • Un index qui reflète réellement le coût de la vie, pas d’accords all-in
  • Abolition de la norme salariale, des accords interprofessionnels comme dans le passé, avec un seuil salarial et non un plafond (un minimum qui revient à tous, pour que les secteurs faibles puissent en bénéficier également)
  • Pour les collègues qui tombent hors de l’AIP: casser tout les accords salariaux de plus de 2 ans, tel que l’accord 2005-2010 dans le non-marchand
  • Une suppression de la TVA sur les produits de première nécessité
  • Un plan massif de construction de logements sociaux publics

Pour financer cela :

  • Une forte répression de la grande fraude fiscale
  • Un impôt sur les grandes fortunes

Ces dernières mois, nous avons pu constater à quel point il est désastreux de laisser des secteurs-clés tels que l’énergie et les banques à l’avidité du secteur privé. Quand des grandes banques se trouvent en difficulté, l’Etat peut alors soudainement intervenir. Pour nous, le contrôle de tels secteurs revient à la collectivité. Nous plaidons donc pour leur nationalisation sous le contrôle démocratique du mouvement ouvrier et de toute la collectivité.

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