Débat. Caterpillar: Non à la fermeture!

gustave_dorazioNon à la solution qui mène au chômage et à la misère!

Samedi 8 Octobre – 15h, Maison des 8 heures, Place Charles II, 23 à Charleroi

Meeting et discussion avec : Gustave Dache

affiche_charleroiVétéran du mouvement ouvrier à Charleroi, un des premiers délégués de Caterpillar, licencié pour fait de grève, puis délégué à citroën, il a aussi activement participé à la grande grève générale de l’hiver 1960-61.

Avec la participation de :
Roberto D’Orazio et Silvio Mara, ex-délégués FGTB aux forges de Clabecq
– et de François, ex délégué FGTB à Caterpillar

« Une vraie solution face à l’austérité, aux fermetures, aux licenciements et aux délocalisations, cela existe. Cela se trouve dans les résolutions des congrès de 1954 et 1956 de la FGTB. Il s’agit de la nationalisation par expropriation sans rachat ni indemnité des banques et des secteurs clés de l’économie. Afin que cela soit efficace et pour empêcher toute gestion bureaucratique, cela doit impérativement se faire sous contrôle et gestion ouvriers directs. Même si les nationalisations paraissent irréalistes aux sceptiques invétérés, elles n’en restent pas moins les seules et vraies solutions. (…) Nous devons passer à l’offensive pour de vraies solutions sans plus tarder, au risque de mordre la poussière et d’hypothéquer notre avenir et celui de nos enfants. Sans risque, rien n’est jamais acquis.

De tout cela, il faut pouvoir parler sans tabou, dans l’objectif de disposer du syndicalisme d’action le plus efficace possible »

Gustave Dache dans son livre « Témoignage pour un syndicalisme de combat anticapitaliste et démocratique »

«Vous pouvez déposer tous les amendements que vous voulez, si vous pensez que ce qui se passe aujourd’hui, c’est parce que le système se trompe… Le système capitaliste ne se trompe jamais. Lui, il a toujours continué son histoire. Nous, nous avons abandonné la nôtre, parce que le capitalisme nous a fait peur des dérives qu’il y a eu. Et puis dire que la classe des travailleurs et les citoyens n’ont plus besoin d’avant-garde, je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi grave. L’avant-garde, c’est les gens qui se mobilisent, pour lesquels les sentiments vont plus loin, c’est des gens qui travaillent, qui étudient, c’est les gens qui titillent la classe ouvrière, ils sont nécessaires, parce que si on pense que les travailleurs vont tous se réveiller en une fois, on va attendre encore longtemps.»

Roberto D’Orazio lors de la lutte des travailleurs contre la fermeture des Forges de Clabecq

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