RESISTANCE INTERNATIONALE contre l’extrême-droite, l’oppression des femmes, la guerre et le capitalisme
Là, ça commence à devenir évident pour beaucoup, la crise découle du capitalisme lui-même. A travers le monde entier, les augmentations de prix entraînent une protestation grandissante et en Belgique aussi, il est question d’une vague de grèves inconnue depuis de nombreuses années. Elle a prouvé que la lutte est payante. Pour maintenir nos acquis sociaux, il faudra nous battre car tous les politiciens se rejoignent sur une seule chose: l’adhésion à la politique capitaliste !
Benoit Douchy
Des services publics sont démantelés afin d’être ensuite privatisés ; l’enseignement est rationalisé ; la sécurité sociale devient de moins en moins une sécurité et perd son caractère social,… C’est sur ce terreau fertile que, depuis 20 ans, l’extrême-droite flamande a pu se développer avec le Vlaams Belang. Les effets d’une récession en Belgique rendraient encore plus important le potentiel du néofascisme et du populisme de droite, surtout maintenant avec une autre direction au FN. S’organiser, participer à des actions et discuter de l’antifascisme et de ses meilleures méthodes reste indispensable !
Le démantèlement des services publics touche surtout les couches les plus faibles de la population : les chômeurs, les pauvres…. Aujourd’hui déjà, 15% de la population est pauvre, pourcentage encore plus élevé chez les pensionnés et les mères isolées. Au lieu de services publics collectifs, l’accent est de plus en plus mis sur la « responsabilité » individuelle. Les femmes surtout en sont victimes, alors que les tâches ménagères continuent de peser sur leurs épaules. La lutte pour l’émancipation des femmes est donc loin d’être finie !
Le système actuel entraîne de plus en plus d’oppositions, aussi bien entre pauvres et riches qu’entre les différentes puissances nationales. Conséquence : un accroissement des tensions internationales et des guerres. Si cela ne tenait qu’à notre gouvernement, les troupes belges joueraient d’ailleurs un rôle plus actif, entre autres en Afghanistan et au Tchad.
Contre la politique de « diviser pour mieux régner », il y a nécessité de l’unité dans la lutte de tous les travailleurs, jeunes, immigrés, femmes… Pour une amélioration de notre qualité de vie : lutte, solidarité et socialisme ! Cette solidarité est d’autant plus forte quand elle repose sur la défense des plus faibles par eux-mêmes.
Ne pas réagir contre la division semée par le capitalisme ne fait que renforcer le discours dominant et donc le système. C’est pourquoi nous menons une campagne active pour la manifestation contre les néo-nazis du NSV à Gand, le 6 mars et pour la manifestation contre l’oppression des femmes, le 8 mars.
Nous désirons coupler ces actions concrètes à une discussion sur la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs, qui réunisse tous ceux qui veulent s’opposer au néolibéralisme. Le glissement vers la gauche, en Allemagne, nous en démontre le potentiel.
Durant le Week-End de débats et de discussions de SOCIALISME 2008, nous voulons engager la discussion avec les travailleurs et les jeunes qui s’opposent activement au néolibéralisme.
Nous voulons y parler de la façon de s’organiser contre le néolibéralisme et de construire une alternative socialiste. Contre la vague néolibérale, nous devons remettre le socialisme à l’ordre du jour ! Socialisme 2008 constitue une bonne opportunité pour cela.