COP21: Sauvons notre planète du capitalisme

saveLa COP 21 est la 21ème réunion depuis 1992. Tant de bruit pour quoi? Des gouvernements de pays riches s’octroient toujours plus le droit à polluer, il y a une transformation sans précédent de l’agriculture et de l’alimentation au mépris de la santé des travailleurs du secteur et des consommateurs de ces produits. Et ce, pour que l’industrie agroalimentaire puisse gonfler ses profits. Tout ceci se fait avec l’appui des gouvernements qui renforcent le pouvoir des capitalistes sur nos vies et sur la planète sans aucun contrôle des populations ! Ils vont même jusqu’à transformer le climat en un gigantesque marché ! Il n’y a rien à attendre de leurs réunions au sommet, sauf pour y renforcer notre mobilisation ! Aujourd’hui l’urgence c’est de savoir comment prendre nos affaires en main !

Tract de la Gauche Révolutionnaire (CIO-France)

Écologie et capitalisme une mascarade généralisée !

En France, 18% des installations industrielles sont responsables de 87% des émissions de gaz à effet de serre, et 46% de celles-ci proviennent de 21 sites uniquement. Les grands responsables ne sont qu’une poignée de super-riches ! Par contre la majorité des victimes de la crise écologique se trouve être les couches populaires des pays riches et les habitants des pays pauvres touchés par les sècheresses, les inondations, les maladies,…Ceux sont eux, les capitalistes, les vrais responsables !

L’exemple de Volkswagen est frappant. Ils développaient l’écologie comme un argument de vente tandis que depuis 2009 ils utilisaient un logiciel permettant de tricher lors des contrôles de pollution, cachant ainsi des émissions pouvant aller jusqu’à 40 fois le seuil autorisé dans l’UE! Les gouvernements et les entreprises font tout pour nous faire croire que écologie pourrait rimer avec capitalisme. Mais ça ne sera jamais le cas !

Solutions « individuelles» et produits verts : ils transforment tout en marché !

Les gouvernements, les écolos institutionnels parlent des ‘‘solutions individuelles’’ pour nous persuader que nous sommes tous responsables de la crise écologique de la même manière et que la lutte contre le changement climatique ne doit surtout pas être politique : il ne faudrait jamais remettre leur système en question !

Promouvoir des ‘‘mesures individuelles’’ et le ‘‘capitalisme vert’’ sert essentiellement à masquer qui sont les véritables pollueurs : les propriétaires des compagnies d’énergie et des autres multinationales. Les militants pour le climat savent que ce sont de fausses solutions. Il faut faire front avec ceux qui sont en mesure de prendre démocratiquement en mains les entreprises : les travailleurs. Pour les grandes entreprises, les labels environnementaux ou les petites mesures‘‘vertes’’ tiennent plus de la stratégie de communication que de l’écologie. Les sources d’énergie alternatives ne fournissent pour le moment pas autant de profits que les combustibles fossiles. Tant que les bénéfices compteront plus que tout le reste, les grands pollueurs comme les multinationales pétrolières continueront à dévaster la planète.Les moyens transports de marchandises, les usines, la production d’énergie sont en leur possession et nous n’avons aucun contrôle sur ceux-ci.

En général, on ne contrôle pas ce qu’on ne possède pas !

Prenons les commandes ! Aujourd’hui, la majorité de la population n’a rien à dire à propos de la manière dont fonctionnent les moyens de production. Les travailleurs font tourner les entreprises, mais la seule chose qui compte c’est qu’ils reviennent le moins cher possible. Ils ne peuvent décider de ce qui est produit et comment. Les choses n’ont jamais changé parce qu’on aurait demandé aux capitalistes et à leurs gouvernements d’être sympa ou “responsables”. Leur système pourri ne fonctionne que pour les profits de leur classe ultra-minoritaire et peu importe ce qu’il en coûte à nos conditions de vie ! À chaque fois que des progrès ont été obtenus, c’est par la pression de masse et les luttes !

Les capitalistes ne font qu’utiliser les failles des lois qu’ils ont eux même créées. Ils reviennent sans cesse sur les normes qui nous protègent. Eux par contre sont protégés grâce aux États qui protègent et garantissent leur propriété privée. Là encore c’est à nous,la majorité de la population de prendre les choses en mains par la force collective de ceux qui produisent les richesses sur cette planète.

S’organiser et lutter pour le socialisme !

Leur système marche à l’envers : mettons-le à terre ! On ne pourra changer les choses que par des actions de masse, socialistes révolutionnaires, à l’image de Mai 68 en France. Cela voudra dire exproprier les propriétaires des grandes entreprises et placer sous le contrôle des travailleurs et de la population les principaux secteurs de l’économie en les nationalisant – notamment le grand secteur de l’énergie mais aussi celui de l’industrie pharmaceutique…

Le socialisme dont nous avons besoin n’a rien en commun avec Hollande et son acceptation de la loi du marché ni avec la dictature bureaucratique de Staline. Il permettra de planifier démocratiquement l’économie en fonction des ressources et pour la satisfaction des besoins de tous et toutes, et non les profits d’une poignée de parasites.

Le fait que les travailleurs et la population soient aux manettes changera tout. La loi du profit maximal pour les patrons ou les actionnaires disparaîtra.Nous pourrons utiliser des matériaux de qualité pour faire des objets plus durables, évitant ainsi le gâchis actuel, et qui ne soient pas dangereux pour les travailleurs qui les manipulent ou qui s’en servent après. Investir dans des usines,moyens de transports et de production d’énergie non polluants : là s’enclencherait une vraie transition énergétique !

Tout le monde aura du travail et nous travaillerons moins. Ça nous laissera plus de temps pour contrôler le développement des infrastructures, les moins gênantes possible pour la nature. Nous avons déjà les moyens techniques de planifier la production en fonction de nos besoins, et non plus pour leurs profits, et nous pouvons avoir une gestion raisonnée des ressources sur la planète. C’est le moment de s’organiser pour ne plus les laisser faire et de lutter pour une véritable changement pour le climat et les hommes.


PARIS : Meeting public : Sauvons notre planète du capitalisme

Vendredi 11 décembre 19h, à l’AGECA (177 rue de Charonne 76011 Paris)
Avec des militants de
• Socialismo revolucionario (CIO-Portugal),
• Rattviserpartiet Socialisterna (CIO-Suède) et
• Gauche révolutionnaire (CIO-France)
• etc.
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