Ce samedi 8 décembre a connu la première grande manifestation en faveur de la protection de l’environnement en Belgique. Première manifestation, car il faudra bien d’autres mobilisations pour arriver aux réductions d’émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour seulement « stabiliser » la situation actuelle.
Des syndicalistes de la FGTB ou de la CSC, des militants de différents partis politiques et d’organisations non gouvernementales mais aussi de nombreuses familles se sont ainsi réunies dans la capitale – tout comme dans une soixantaine de pays à travers le monde – malgré une pluie fournie et des problèmes de transports lié à un mouvement de grève dans les chemins de fer.
Le MAS/LSP était également présent avec sa campagne jeune « Résistance Internationale », sous le slogan « La science appartient à tous, la planète aussi » ou encore « Détruire le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète », de même que le CAP, le Comité pour une Autre Politique. Cette initiative que nous soutenons et veut promouvoir l’idée d’un nouveau parti des travailleurs face à la seule priorité accordée par les partis traditionnels aux profits des entreprises.
A l’heure où les discussions sur la crise environnementale sont dominées par des propositions qui servent avant tout à protéger le système actuel, notre délégation combative et dynamique est intervenue pour mettre en avant nos solutions anticapitalistes et socialiste en contribution au débat. Nous avons tenu à exprimer le plus fortement possible l’impasse des solutions prévues dans le cadre du système de production capitaliste avec des slogans comme « C’est pas les éco-taxes qu’il faut payer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer !» ou encore « Pollution, pollution, la faute à qui ? Aux patrons ! ». D’autres slogans, mettant notamment en avant l’hypocrisie d’Al Gore sur ce sujet ont aussi retenu beaucoup d’attention.
Le lendemain de la manifestation, ce dernier a encore clarifier à quel point la logique de profit à court terme du système capitaliste n’est pas un problème… mais même une solution ! L’ancien vice-président américain, estime que les mécanismes de l’économie de marché sont les meilleurs outils pour lutter contre le changement climatique : « Les marchés distribuant plus d’argent en une heure que les gouvernements du monde entier ne le font en un an, nous devons trouver un moyen d’exploiter l’énergie et la vitalité du marché pour aider à réduire les émissions de CO2 ». Pour nous, l’énergie et la vitalité du marché n’est capable que d’exploiter les travailleurs et l’environnement : ce n’est qu’en tirant l’industrie hors du contrôle d’une minorité d’actionnaires et de patrons que nous arriveront à éviter le gaspillage et la pollution causée par la production telle qu’elle est organisée pour l’instant.
A ce titre, le rôle principal de la lutte pour la protection de l’environnement doit être joué par les travailleurs, qui sont au centre de la production et peuvent donc la bloquer avant de la faire tourner, enfin, en fonction de leurs intérêts, parmi lesquels la défense de leur milieu.
Autour de notre bloc revendicatif, nos militants ont reçu pas moins de 200 euros de soutien financier, en plus de la vente de près de 150 exemplaires de notre mensuel, l’Alternative Socialiste. L’intérêt porté aux idées que nous défendons a également été illustré par les nombreuses personnes qui ont laissé leurs coordonnées pour entrer en discussion afin de rejoindre notre parti. Vous aussi, n’attendez plus et rejoignez la lutte des révolutionnaires socialistes !