Femmes & austérité : Pour un nouveau plan d’action jusqu’à la chute du gouvernement des riches!

Les femmes, premières victimes de l’austérité

we-can-do-itLes femmes sont particulièrement touchées par la détérioration des pensions et des allocations de chômage, le gel des salaires, la limitation de l’accès aux soins, le démantèlement des services publics, etc.

Tract du PSL à l’occasion de l’action « Les femmes en ligne de mire »

Les mesures d’attaque frontale contre nos conditions salariales et de travail prises par le gouvernement Michel sont légion, citons quelques exemples :

• Allongement de la carrière par relèvement de l’âge de la retraite et de la retraite anticipée. Ceci alors qu’en moyenne, les femmes n’atteignent déjà qu’une carrière de 34 ans compte tenu du fait que la moitié d’entre elles travaillent à temps partiel et que ce sont souvent elles qui interrompent leur carrière pour pallier à la pénurie de services publics en matière d’accueil des enfants et de soins aux personnes moins valides. Outre le relèvement de l’âge de la retraite et de la retraite anticipée, il est également question d’un système de pension à points par lequel les travailleurs gèreraient leur carrière en capitalisant des points s’ils ne prennent pas leurs congés ou effectuent des heures supplémentaires. Une nouvelle façon de saper dans les acquis (conquis !) sociaux qui touchera encore plus les femmes.

• Suppression de l’allocation ONEm pour les crédits-temps sans motif et plus d’assimilation pour la pension. Le crédit-temps de fin de carrière étant quant à lui porté de 55 à 60 ans ! Ceci alors que ces formules sont largement utilisées par les femmes afin de mieux concilier vie privée et vie professionnelle.

• Allocation de garantie de revenu rabotée de moitié pour les temps partiels involontaires.

Toutes ces mesures asociales renforcent la dépendance financière des femmes et auront un impact sur tous.

Elles permettent de poursuivre la précarisation et la flexibilisation du travail. Comme nous l’avons vu au travers du temps partiel vers lequel les femmes ont été poussées et qui a fini par s’imposer comme la règle dans certains secteurs, comme celui de la grande distribution. Un secteur à bas salaires a ainsi été instauré.

Il nous faut donc lutter, tous ensemble, hommes, femmes, jeunes, actifs, travailleurs sans emploi contre la précarisation du travail et la flexibilité accrue qui nous est imposée, au travers d’un nouveau plan d’action jusqu’à la chute du gouvernement Michel et de toute la politique d’austérité.

Pour un nouveau plan d’action !

L’avantage du premier plan d’action est qu’il était connu bien à l’avance et construit graduellement autour d’une bonne campagne d’information et de mobilisation vers une grève générale nationale d’ampleur historique. Un de ses points forts fut la (ré)émergence d’assemblées générales du personnel.

Faisons un succès de la manifestation appelée pour le 7 octobre prochain! Avec les 120.000 à 150.000 personnes réunies le 6 novembre dernier à Bruxelles, les syndicats avaient su attirer à leur suite d’importantes couches de la jeunesse, du secteur socio-culturel,… jusqu’à de petits indépendants! Ce potentiel est toujours bien présent.

Une concentration de militants début septembre où du matériel de mobilisation et de sensibilisation serait massivement disponible permettrait de sérieusement construire l’élan vers cette étape d’une manifestation de masse nationale.

Cette occasion serait également idéale pour annoncer la suite du plan d’action après la manifestation du 7 octobre, autour de l’outil essentiel pour faire chuter ce gouvernement des riches que constitue l’arme de la grève générale nationale.

• Rétablissement total de l’indexation, négociations salariales libres et salaire minimum de 15 euros bruts de l’heure !

• Pas de sape des contrats de travail pour la sous-traitance, le recours à l’intérim ou d’autres boulots précaires !

• Bas les pattes du statut des fonctionnaires ! Aucun démantèlement des services publics ! Aucune privatisation ou libéralisation ! De l’insourcing au lieu de l’outsourcing !

• Bas les pattes de nos pensions. Maintien de la prépension et de la retraite anticipée!

• Augmentation des pensions à minimum 75% du dernier salaire avec un minimum de 1500 euros par mois!

• Ni chasse aux chômeurs, ni dégressivité, ni service communautaire ! Attaquons le chômage par la diminution généralisée du temps de travail à 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

• Nationalisation des secteurs clés de l’économie sous contrôle démocratique de la collectivité ! L’économie de marché chaotique et la course aux profits n’offrent aucune garantie d’emplois. Pour une économie planifiée et contrôlée démocratiquement par la collectivité : pour un socialisme démocratique et moderne !

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