Suivi des élections espagnoles: Rapport de la soirée du García Lorca

brusselpodemos-300x207Izquierda Unida Belgique, Podemos Belgique, Equo Bruxelles et ICV Bruxelles ont organisé une soirée électorale au centre culturel García Lorca à Bruxelles pour suivre les résultats des élections municipales et régionales du 24 mai en Espagne. La décision de différentes formations de se rassembler pour suivre les résultats et la bonne ambiance de la soirée sont une indication du processus de confluence parmi les forces de gauche en Espagne. Le sentiment général par rapport aux résultats était qu’ils étaient bons, mais insuffisants.

Par Marisa (Bruxelles)

Le bipartisme de deux partis traditionnels, PP (droite) et PSOE (social-démocratie), a reculé de 65% en 2011 à 52% aux municipales. Le PP continue à être la plus grande force électorale, mais avec une perte de 10% (2,4 millions des voix). Le PSOE perd 3% des voix mais aspire à récupérer de nombreuses régions et mairies. Les candidatures de confluence contre l’austérité ont la possibilité de gouverner dans 7 villes. «Barcelona en Comú» dépasse CIU (droite nationaliste catalane) et devient la liste plus soutenue à Barcelone. «Ahora Madrid» est la deuxième force avec 20 conseillers, juste en dessous du PP qui en obtient 21.

podemosbrussel2-300x194Podemos se présentait comme liste unitaire aux élections des autonomies et n’est arrivée ni première ni deuxième force électorale. Elle se place troisième aux régions de Madrid, Aragon et Asturies. Izquierda Unida maintient un nombre d’élus aux municipales comparable à 2011. Néanmoins, elle perd 277.000 voix aux régionales et 25 élus régionaux, notamment à Madrid et Valence, et perd ainsi sa représentation dans quatre de huit régions. Ciudadanos (nouvelle formation populiste de droite) rentre aussi dans 10 de 13 parlements régionaux.

Socialismo Revolucionario (SR), la section sœur du PSL-LSP en Espagne, a joué un rôle dans le processus de formation de la liste «Badalona en Comú», une ville voisine à Barcelone, qui a obtenu 17,54% des voix et devient la deuxième force avec 5 élus. SR appelle à un front uni de la gauche et des mouvements sociaux qui s’oppose à l’austérité et lutte pour des autorités qui refusent les coupes budgétaires imposées par le gouvernement central et qui osent mener une véritable politique de rupture, de non-paiement de la dette et de nationalisation des banques et des secteurs clés de l’économie sous contrôle et gestion démocratiques.

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