Après la plus importante grève du personnel ferroviaire français depuis 1995, notre pays a aussi connu des protestations contre l’idée d’un service minimum. En France, la discussion a aussi tourné autour des retraites, Sarkozy voulant diviser le personnel en s’en prenant par la suite à chaque groupe l’un après l’autre.
L’importante résistance des cheminots français a cependant contrasté avec les actions en Belgique. Dans les chemins de fer, des actions se sont déroulées le 26 octobre. L’appel était confus : on a demandé au personnel d’arrêter le travail pendant une heure selon leur gré. Voilà une excellente recette pour saper l’aspect collectif des grèves, essentiel dans ce type d’action. Conséquence : avant même d’introduire le service minimum, on a eu un service minimum de grève…
Cette action ne suffit pas. Il est de plus primordial que le personnel et les utilisateurs soient unis dans la lutte contre la vision néolibérale des transports en commun. Stop à la casse sociale !