Grève du 22 avril : Une ‘Rage Parade’ enthousiasmante dans les rues de Mons

IMAG0487Plus de 600 personnes ont participé ce mercredi 22 avril à la ‘Rage Parade’, organisée par la CGSP dans les rues de Mons. Une très bonne manifestation qui clôturait une matinée de piquets de grève devant les services publics. Le mot d’ordre du jour était bien sûr de protester contre l’ensemble des mesures gouvernementales qui attaquent durement les conditions de salaire et de travail des fonctionnaires. Une équipe de militants du PSL a participé aux différentes actions syndicales.

Le blocage des services publics était assez bien suivi ce matin, et quasi complet, avec des chemins de fer immobilisés, à peine 3 bus TEC en marche, certaines écoles et une bonne partie des administrations à l’arrêt. Et, ceci, malgré certains piquets parfois peu fournis et, il est vrai, une atmosphère à certains endroits moins combative que fin 2014. Mais ces blocages ont tout de même été validés en milieu de matinée par l’organisation d’une manifestation particulièrement réussie.

Des cortèges d’autos partis de différents endroits du Borinage ont rejoint les montois au Waux-Hall entre 10h et 10h30. Le rassemblement, auquel participaient également des militants d’autres secteurs de la FGTB, ainsi que quelques militants syndicaux de la CSC, est ensuite parti en manifestation le long du boulevard Kennedy, puis a remonté la rue de Nimy en direction de la Grand Place. Une manifestation très enthousiasmante, agrémentée de chants et de prises de paroles, lors de laquelle nous avons pu distribuer largement notre tract, très bien accueillis par ailleurs. Une dizaine de Lutte Socialiste ont également été vendus.

Lors des nombreuses discussions que nous avons pu avoir durant la matinée et cette ‘Rage Parade’, c’est certainement la question de la nécessité de discuter d’une alternative à la politique d’austérité du gouvernement Michel qui était la plus largement présente. Remplacer un tel gouvernement par un autre composé également de partis traditionnels pro-austérité n’est pas une solution. Une alternative politique, basée sur le mouvement des travailleurs et menant à une alternative sociétale est nécessaire pour définitivement rompre avec la spirale de politique néolibérale.

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