Le syndrome de Stockholm d’Herman De Croo

Connaissez-vous le Syndrome de Stockholm ? C’est le fait qu’après une longue cohabitation forcée, les vicitimes d’une prise d’otages en viennent souvent à éprouver plus de compréhension voire même de sympathie pour leurs gardiens ou ravisseurs que pour les policiers qui les ont libérés.

Herman de Croo a rencontré ce Syndrome. Il pense même avoir grâce à lui trouvé la solution pour les négociations gouvernementales difficiles : simplement continuer à négocier.

Il l’a expliqué le 6 août au Standaard : « Lors de ces négociations, il arrive quand même un moment où apparaît le syndrome de Stockholm. On mange ensemble, on demande comment vont les enfants, la tenue vestimentaire n’est pas toujours aussi formelle,… à la longue, cet espace de négociations devient un deuxième chez-soi. Ce facteur d’habitude provoque un rapprochement des différentes parties et alors il est temps de passer à la deuxième phase du processus mental : la prise de distance vis-à-vis de sa base. »

La base est donc prévenue. Les bons négociateurs sont donc ceux qui, entre la poire et le fromage, cocufient leur électeurs et leurs militants avec le chef du parti d’en face. Notons que cela fait longtemps que les patrons jouent à ce jeu avec les permanents syndicaux…

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