Israël-Palestine : Netanyahu menace de réagir avec « une poigne de fer » aux attentats contre les synagogues

isra_pal_novArticle paru en novembre dernier sur le site du Comité pour une Internationale Ouvrière dont nous vous proposons ici une traduction.

Une nouvelle vague de rage et de protestation en réponse aux nouvelles séries de répression

Yasha Marmer, Socialist Struggle Movement, section du CIO en ISraël-Palestine

Depuis la fin de la guerre brutale de juillet-août contre Gaza, massacre qui a causé la mort de presque 2.200 habitants, les communautés palestiniennes de la Cisjordanie occupée et surtout de Jérusalem-Est annexée refusent de retourner à une soi-disant vie « normale » sous l’occupation.

La fin de l’été et l’automne 2014 ont vu des centaines et parfois des milliers de jeunes Palestiniens descendre dans les rues de Jérusalem-Est presque quotidiennement pour protester contre l’extension des colonies et la répression. Les protestations sont aussi une réaction à une série de provocations nationalistes et religieuses sur le Mont du Temple/l’Esplanade des Mosquées orchestrées par le gouvernement et des groupes israéliens d’extrême-droite.

En parallèle, la polarisation nationaliste augmente aussi de manière significative à Jérusalem suite à un nouveau cycle de répression et d’attentats terroristes. De nouvelles victimes des deux côtés de la fracture nationale s’ajoutent au nombre de morts quasi quotidiens.

En automne dernier, un Palestinien de 22 ans a été tué lors de protestations et d’affrontements avec l’armée près de Hébron ; un adolescent de 14 ans a été tué par un sniper de Tsahal dans la région de Ramallah ; un jeune garçon de 12 ans a été tué par des soldats dans la même région. Depuis le début de l’année, au moins 50 Palestiniens ont été tués dans la Cisjordanie occupée par l’armée israélienne et des colons.

Dimanche 16 novembre, Yousuf Hasan al-Ramouni, un chauffeur de bus palestinien âgé de 32 ans a été retrouvé mort pendu dans un dépôt de bus à Jérusalem. Sa famille croit fermement qu’il a été victime d’un attentat nationaliste alors que la police israélienne a déclaré qu’il s’agissait d’un suicide.

Deux jours après, deux jeunes Palestiniens de Jérusalem-Est ont attaqué des fidèles juifs dans une synagogue dans le quartier de Har Nof situé à Jérusalem-Ouest, faisant quatre morts. Les deux agresseurs et un policier israélien ont trouvé la mort dans la fusillade.

Le nombre terrible de morts causé par la guerre de l’été dernier a été suivi d’une expansion croissante des colonies et de confiscations de terres. C’est dans ce contexte que des individus palestiniens ont mené des séries d’actes tragiques et désespérés d’attaques à l’arme blanche et à la voiture bélier précédant l’attentat contre la synagogue. Six Israéliens dont un bébé de trois mois ont y trouvé la mort.

La protestation se propage

Début novembre, les manifestations et confrontations incessantes à Jérusalem-Est ont été accompagnées par une vague de rage et de protestation dans les communautés palestiniennes en Israël. Ces dernières se sont déclenchées après que la police a tué par balles de sang-froid Khayr Hamdan (22 ans) à Kafr Kana, une ville arabo-palestinienne au nord d’Israël.

Les enregistrements de vidéosurveillance montrent Hamdan en train de frapper sur la fenêtre fermée d’une camionnette de la police israélienne après l’arrestation de son cousin suite à une dispute familiale. Trois policiers sont sortis de la fourgonnette et ont tiré sans aucun avertissement dans le dos de Hamdan alors qu’il reculait et ne menaçait personne. Après la fusillade, Hamdan a été trainé dans la camionnette de la police. Quelques heures après il a succombé à ses blessures à l’hôpital.

Le jour suivant des milliers de Palestiniens ont manifesté. Des dizaines de milliers ont pris part à une grève générale populaire de 24 heures, décrétée par le Comité suprême des citoyens arabes-palestiniens d’Israël. Beaucoup de petites entreprises étaient fermées. Des écoliers étaient en grève – 2.000 d’entre eux ont aussi manifesté à Sakhnin et Kfar Kanne le jour suivant. Beaucoup de manifestants brandissaient des pancartes fait-maison où l’on pouvait lire : « La faute : être Arabe – La punition : la mort ».

La réaction du Premier ministre Netanyahu face aux protestations contre la police meurtrière a été de dire : « à tous ceux qui manifestent contre Israël et qui sont en faveur d’un état palestinien, je dis quelque chose de simple : je vous invite à déménager là-bas ». Déménager où ? Pour clarifier son intention, Netanyahu, qui s’oppose à l’idée même d’un état palestinien, a ordonné au ministre de l’Intérieur d’envisager de révoquer la citoyenneté israélienne de ceux qui « ont agi contre l’état ».

« Tirer pour tuer »

Le meurtre tragique de Hamdan et les images de vidéosurveillance choquantes ont eu pour conséquences d’étendre les protestations – mais pas à une grande échelle – de Jérusalem-Est aux communautés palestiniennes au nord d’Israël. Mais les causes de la colère sont plus profondes que cela.

La plupart des attentats contre des Israéliens à Jérusalem se sont terminés en exécutions sur place des agresseurs par la police après que cette dernière les a arrêtés et immobilisés. Ces meurtres sans procès ont été soutenus par la direction de la police et les ministres du gouvernement.

Le Ministre de la Sécurité Intérieure (responsable de la police) Yitzhak Aharonovitch a fait l’éloge de la police meurtrière en disant qu’il souhaite que chaque acte de terreur se termine par l’exécution sur place de l’agresseur. Ceci ne vaut apparemment que pour les Palestiniens puisque que les terroristes juifs qui attaquent des communautés palestiniennes restent la plupart du temps impunis.

Ces déclarations ont révélé très clairement que la famille et la communauté de Hamdan ne peuvent attendre aucune justice de l’enquête lancée sur le meurtre par l’unité d’investigation de la police. Cela fait resurgir les souvenirs d’octobre 2000 lorsque 13 citoyens arabes-palestiniens d’Israël non-armés ont été abattus par des tirs à balles réelles pendant les protestations qui se sont déroulées en Israël au commencement de la seconde Intifada. Pas un policier ou officier n’a été inculpé pour ce crime. Depuis lors, 48 jeunes palestiniens avec la citoyenneté israélienne sont morts sous les balles de la police. Dans seulement trois cas, l’officier a été reconnu coupable de crime et même pour ces cas-là ils ont purgé une peine de seulement 6 à 14 mois de prison (statistiques de centre Mossawa).

Une semaine avant la déclaration d’Aharanovitch, en Cisjordanie, une fille palestinienne de 5 ans a été tuée après avoir été renversée par un véhicule conduit par un colon qui a pris la fuite. Il a été libéré immédiatement après un bref interrogatoire, malgré que le délit de fuite n’ait pas pu être exclu. Contrairement à cela, après que la police a tué Hamdan, les ministres du gouvernement de Netanyahu l’ont étiqueté immédiatement de terroriste.

Pendant que les porte-paroles de Netanyahu donnent des ordres largement médiatisés de démolir les maisons des familles de suspects terroristes palestiniens sans aucun procès ni condamnation, de telles mesures n’ont jamais été prises contre des terroristes juifs, y compris après le meurtre récent de Mohammed Abu Khdeir à Jérusalem.

Ces actes sont une autre tentative de la part du régime israélien de consolider une image de suprématie militaire contre le mécontentement qui ne fait que se développer des deux côtés du mur. Les déclarations récentes de renforcer l’expansion des colonies et la construction de centaines de nouveaux logements à Jérusalem-Est visent en fin de compte à atteindre le même objectif.

Jérusalem-Est

A la fin du mois d’octobre, le bureau du Premier ministre a annoncé le lancement d’un projet de construction de plus de 1.000 nouveaux logements dans les colonies de Ramat-Shlomo et Ar-Homa à Jérusalem-Est. L’objectif de ces plans est de consolider encore plus fermement l’annexion de Jérusalem-Est et de fermer la porte à toute perspective pour un état palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.

Il ne fait aucun doute que ces déclarations encouragent l’extrême-droite et d’autres groupes de colons. Le mois précédent, ils ont réussi à exproprier plusieurs dizaines de maisons dans le quartier palestinien très pauvre de Silwan. Ceci n’était plus arrivé depuis plus de 20 ans. L’usurpation des maisons s’est faite avec l’aide d’une grande présence de la police anti-émeute et des frontières sous les félicitations publiques des ministres du gouvernement. Le ministre du logement, Uri Ariel, du parti raciste pro-colonisation, « Le Foyer juif », a même déclaré qu’il avait l’intention d’emménager dans l’une de ces maisons.

Les groupes de colons qui exproprient les familles palestiniennes de Silwan, situé seulement à quelques kilomètres des lieux saints de Jérusalem, sont les mêmes qui prennent part à des visites provocatrices sur l’Esplanade des Mosquées/Le Mont du Temple. L’objectif déclaré de ces visites qui ont atteint un pique historique en septembre dernier lors de la saison des vacances juives, est de « reprendre possession » de l’enceinte de la Mosquée Al-Aqsa qui est déjà occupée et annexée. Des membres de l’extrême-droite qui siègent à la Knesset (le parlement israélien) et des ministres du gouvernement prennent part à ces visites presque chaque semaine accompagnés par la police anti-émeute en tenue de combat.

Ce sont des actes non seulement à caractère religieux mais aussi nationaliste qui augmentent la menace pour les fidèles musulmans de voir leur accès à l’Esplanade des Mosquées encore plus limité. Les protestations et affrontements qui se sont déroulés dernièrement à l’intérieur et à l’extérieur de l’Esplanade ont même amené un haut responsable de la police israélienne à admettre que : « En essayant de se rendre à plusieurs reprises sur le Mont du Temple, des membres de la Knesset provoquent les Palestiniens à réagir ».

Mais cet officiel de la police ferme clairement les yeux sur la politique provocatrice des forces de police qui imposent une punition collective aux fidèles musulmans en leur y limitant fréquemment l’accès.

Ceci va de pair avec d’autres formes de punition collective contre les quartiers, villages et camps de réfugiés palestiniens dans la région de Jérusalem ces dernières semaines, telles que : de nouvelles restrictions dans les déplacements, des routes barrées, des démolitions de maisons, des amendes draconiennes et contraventions imposées par les autorités locales sur la population réduite à la misère.

Ceci arrive après presque un demi-siècle de discrimination systématique et de négligence criminelle des infrastructures, une pénurie d’écoles, de logements et d’emplois. Les niveaux de pauvreté (78%) et de chômage (40% chez les hommes, 85% chez les femmes) ont atteint aujourd’hui leur plus haut niveau depuis le début de l’occupation à Jérusalem-Est en 1967.

En plus de cela, les attaques physiques et les attentats terroristes contre les Palestiniens organisés par des groupes ou individus d’extrême-droite, comme l’enlèvement et le meurtre horrible de Mohammed Abu Khdeir âgé de 16 ans par des terroristes juifs l’été dernier, ne cessent pas. Les dernières semaines, deux mosquées ont été incendiées en Cisjordanie.

Bien que la peur monte parmi la classe dirigeante israélienne qui craint de perdre le contrôle de la situation, elle sent aussi la pression augmenter qui la pousse à faire preuve de force contre toute tentative des Palestiniens à défier le statu quo. Dans ce contexte, on comprend mieux les désaccords sur les tactiques et la stratégie entre les différents chefs de la police, l’armée, les services secrets et le gouvernement.

Face au mécontentement grandissant, le gouvernement de Netanyahu répond par plus de répression. Depuis le début de la guerre contre Gaza, environ 1.000 jeunes palestiniens ont été arrêtés dans la région de Jérusalem-Est, dont beaucoup de mineurs et parmi eux, un enfant de 10 ans.

Le gouvernement joue un jeu cynique. Alors que les résidents israéliens de Jérusalem aspirent à la sécurité et à la stabilité, il jette de l’huile sur le feu.

Dans sa promesse à « restaurer le calme », le gouvernement a ordonné le déploiement de 1.000 policiers supplémentaires dans Jérusalem-Est annexée, 2.500 troupes dans la Cisjordanie occupée et a augmenté la présence policière aux alentours des communautés palestiniennes qui vivent en Israël. En plus de tout cela, Netanyahu a ordonné de détruire plus de maisons, de sanctionner par des amendes les parents dont les enfants participent à des jets de pierre et d’interdire les organisations à Jérusalem qui encouragent « l’incitation », c’est-à-dire toute forme de lutte contre l’occupation.

Une nouvelle Intifada ?

En prenant en compte les conditions horribles sur le terrain et l’opposition arrogante du gouvernement Netanyahu à faire des concessions significatives en Cisjordanie ou Gaza, un nouveau soulèvement de grande ampleur – une troisième intifada – serait juste une question de temps.

Quelques commentateurs dans les médias israéliens parlent des récents évènements comme une nouvelle intifada ou une « intifada silencieuse » ou une « intifada urbaine ». Dans certains cas, le but cherché est de faire peur délibérément au public israélien et de pousser le gouvernement à « faire quelque chose ». Mais il faut souligner que les récentes protestations ne se déroulent pas encore à grande échelle et par conséquent on ne peut pas encore parler d’intifada, dans le vrai sens du terme – un soulèvement de masse contre l’occupation et l’oppression nationale. Néanmoins, cette sorte de soulèvement est absolument nécessaire pour arrêter et renverser la politique arrogante et brutale du régime israélien.

Les arrestations et intimidations sont des obstacles à un tel soulèvement. Ces dernières ont pour objectif des démanteler toutes formes de directions locales qui peuvent mener des luttes dans les communautés palestiniennes à Jérusalem-Est et au-delà.

L’autorité palestinienne dirigée par le Fatah ne fait aucun effort pour surpasser cet obstacle. Sa politique de « coopération à la sécurité » avec l’armée israélienne se traduit par un retrait et une suppression des protestations. Un des hauts fonctionnaires du Bureau du dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmud Abbas a expliqué la logique tordue qui se cache derrière : « Nous allons aux Nations-Unies pour demander la reconnaissance de l’Etat palestinien. On ne peut pas se permettre que la Cisjordanie et Gaza ressemblent à la Somalie avec des hommes armées et masqués partout, parce que le monde ne nous écoutera pas ».

D’un autre côté, le Hamas a déclaré quelques jours symboliques de colère en Cisjordanie mais sans être capable ou avoir la volonté de mobiliser des couches plus larges pour une lutte efficace dans le temps. Le principal intérêt pour la direction du Hamas est de stabiliser la situation à Gaza par la mise en œuvre de nouveaux accords avec le régime israélien d’un côté et avec le régime égyptien de l’autre, par l’entremise du Fatah.

Ce n’était donc pas surprenant que l’agence palestinienne d’informations Ma’an ait mené un sondage avec la question : « Est-ce que les attentats à la voiture bélier expriment une rage populaire contre le racisme de l’occupation ou se produisent-ils parce que les organisations restent silencieuses ? »

Sortir de l’impasse

Les difficultés dans la situation actuelle sont claires. La guerre récente contre Gaza a révélé les limites de la puissance militaire d’Israël, mais elle a aussi montré que la balance militaire des forces est clairement du côté de la machine de guerre israélienne. D’un autre côté les Autorités palestiniennes sont clairement limitées dans leur campagne diplomatique. Les reconnaissances symboliques récentes d’un Etat palestinien par différents pays européens peuvent aider à dévoiler les politiques du régime israélien mais elles ne changent rien sur le terrain. Cette impasse peut mener à davantage d’actes contreproductifs et désespérés mais aussi à une plus grande ouverture pour de nouvelles méthodes de lutte et de nouvelles forces politiques qui peuvent émerger à gauche.

Des manifestations de grandes et moyennes envergures dans les territoires palestiniens occupés peuvent gagner rapidement la solidarité du monde entier et éventuellement relancer la lutte révolutionnaire dans la région, particulièrement en Jordanie et Egypte. Elles peuvent aussi changer l’opinion et gagner le soutien d’une partie significative de la société israélienne. Des sondages récents montrent que le soutien aux politiques du gouvernement Netanyahu est loin d’être solide.

Selon un sondage effectué au début du mois de novembre mesurant l’indice de paix, 64% des juifs israéliens considèrent que la raison principale pour laquelle Netanyahu a relancé la construction de colonies était de «consolider sa position dans la droite et parmi les colons ». A la question : « Quelle est la bonne façon d’empêcher des attentats terroristes ? », une majorité de juifs (52.5%) ainsi que d’Arabes palestiniens (81.2%) en Israël ont déclaré qu’« il faudrait reprendre les négociations pour la paix ».

La gauche socialiste israélienne devrait s’efforcer de creuser plus profondément les fissures qui ont commencé à resurgir dans le soutien au gouvernement avec la fin de la guerre contre Gaza. Elle doit expliquer le contexte des mauvaises conditions économiques. Elle doit expliquer la nécessité de construire un mouvement dirigé par la classe ouvrière en Israël qui peut mettre en avant une issue socialiste à cette crise sans fin et cela profitera à toute la classe ouvrière de la région.

Le soutien élevé parmi les Israéliens pour une reprise des « pourparlers de paix » est une indication de leur mécontentement envers le gouvernement Netanyahu. Mais il faut aussi souligner que de vraies discussions pour la paix ne peuvent prendre place qu’avec la fin de l’occupation, de l’état de siège, du projet de colonisation et toutes autres formes d’exploitation et d’oppression des Palestiniens. Seule une lutte peut rendre cela possible.

L’état actuel de la lutte demande à mettre en place urgemment des comités populaires démocratiquement élus dans les communautés palestiniennes afin d’organiser des actions plus larges, de mobiliser la couche plus large des travailleurs et des jeunes et d’organiser une auto-défense efficace y compris armée contre la répression mortelle de l’armée israélienne et des attaques des colons. Ces comités peuvent générer des discussions à tous les niveaux de la société sur la question de comment avancer sur la voie de la lutte pour la libération nationale et sociale.

Le Mouvement de Lutte pour le Socialisme, section sœur du PSL en Israël/Palestine appelle à :
-Renforcer les protestations contre l’extrême-droite et le gouvernement de Netanyahu pro- « capital et colonies ». Juifs et Arabes doivent s’unir dans leurs manifestations – Stop aux attentats nationalistes, stop au terrorisme.
– Une enquête indépendante concernant le meurtre de Hamdan doit être menée par des représentants de la communauté, des organisations des travailleurs et du grand public. Pour un contrôle démocratique sur la police qui devra être soumise à une supervision démocratique effectuée par des comités de polices communautaires.
– Mettre sur pied des comités d’action élus démocratiquement dans les communautés où des manifestations prennent place pour aider à organiser la lutte.
– L’armée israélienne doit se retirer des territoires palestiniens ! Stop à l’occupation et aux activités de colonisation. Stop à la politique de siège sur Gaza.
– Pour un état palestinien indépendant, démocratique et socialiste au côté d’un état israélien démocratique et socialiste, avec deux capitales à Jérusalem et l’égalité des droits pour les minorités, dans le cadre d’une lutte pour un Moyen Orient socialiste et la paix dans la région.

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