250 personnes présentes à la 1e réunion de travail Hart Boven Hart / Tout Autre Chose à Bruxelles

Au Pianofabriek ce dimanche 18 janvier à Saint-Gilles, Hart Boven Hart et Tout Autre Chose ont convoqué leur première réunion de travail. Un rendez-vous attendu dans la capitale depuis la mise en place des deux initiatives. Près de 250 personnes ont illustré cet enthousiasme ce dimanche. La mise en place des différents gouvernements régionaux et fédéraux l’année dernière et surtout les premières mesures d’austérité brutale ont catalysé la mise en place de ces initiatives collectives.

Face au milliard d’euros d’économie en Flandre dont les nombreuses coupes dans la culture, quelques personnes ont lancé, avec le succès que l’ont connaît, ‘‘Hart Boven Hard’’. Avec les annonces successives au fédéral et du côté des autorités francophones, l’initiative a traversé les frontières linguistiques et ‘‘Tout Autre Chose’’ voyait le jour. Le plan d’action du front commun syndical vers la grève générale nationale du 15 décembre a vite fait d’élargir les questions présentes au sein des membres au-delà des secteurs culturels et académiques. Les tournées de piquets en vélo lors des journées de grèves notamment ont illustré ceci : la volonté de ne pas lutter isolément et aussi de tisser des réseaux entre les couches de la population qui luttent et résistent contre l’austérité.

Lutter contre les mesures d’austérité a été un leitmotiv de cette journée de travail. Mais pas seulement. Les débats ont soulevé la question centrale auprès des membres : quelle alternative proposer et défendre ? Résister mais vers quoi ? Ces questions illustrent le potentiel présent. Lors de la mise en place du plan d’action syndical fin 2014, le PSL proposait de coupler la mobilisation à des discussions larges sur les revendications à défendre, d’organiser des Assemblées générales sur les lieux de travail, partout où c’est possible, afin de pouvoir partager les idées, de nourrir politiquement la lutte, d’organiser des espaces où l’alternative à cette société pourrait être largement discutée. Ce dimanche aussi, cette question était là, plus ou moins sous-jacente derrière les prises de paroles : le système capitaliste n’apporte que division, misère et casse nos libertés, de nos droits et de nos acquis alors que nous aspirons à d’avantage de solidarité, de libertés, de répartition des richesses.

Un rendez-vous : le 29 mars.

Une des questions à l’agenda ce dimanche tournait autour de la question des actions et campagnes à mettre place. Avec le PSL, nous sommes notamment intervenus pour mettre en avant la nécessité d’une deuxième étape du plan d’action de fin 2014. Les syndicats ont en effet un grand rôle à jouer pour cela, mais tous, à notre propre niveau, nous pouvons pousser cette question en avant. La grève générale nationale du 15 décembre et les journées d’action précédentes ont illustré cette volonté de résister et la solidarité a fait des pas en avant dans le processus de lutte collective qui était à l’œuvre. Il serait dommage de ne pas saisir cela et de ne le nourrir avec une telle deuxième étape.

Ceci dit, Hart Boven Hart et Tout Autre Chose s’organisent. Des initiatives ont pris place, avec des actions contre les exclusions de chômeurs de ce début d’année. Des actions contre la mise en place en Flandre de groupes Pegida va voir le jour, ce 26 janvier à Anvers notamment. Et un grand rendez-vous est fixé, le 29 mars pour une grande parade.

Nous pensons qu’une telle manifestation peut participer à la construction de la suite du plan d’action contre les gouvernements d’austérité en Belgique. Deux mois nous séparent de ce rendez-vous, un bon espace pour construire son contenu. Quelles revendications défendre lors de cette grande marche ? Cette question du contenu a souvent été posée ce dimanche. Hard Boven Hart et Tout Autre Chose ont justement cette volonté de lier les combats et les revendications. Ces deux groupes donnent l’espace et la possibilité à chacun de construire ce contenu.

Les militants du PSL-LSP soutiennent les activités qui prendront place et sont prêts à participer aux discussions et actions de manière solidaire et fraternelle. Nous voulons, partout où la solidarité se construit, patiemment discuter et proposer nos idées à la discussion, défendre une alternative socialiste démocratique face au chaos capitaliste, c’est-à-dire une économie planifiée démocratiquement sous le contrôle de la majorité de la population, des 99%, afin de pouvoir offrir à chacun des perspectives d’avenir décentes et une répartition égale des richesses entre tous.

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